Le député Thierry Robert lors des questions au gouvernement en 2013. / MARTIN BUREAU / AFP

Thierry Robert, député MoDem de La Réunion, a été condamné à verser à son ancienne assistante parlementaire d’importants dommages et intérêts, rapporte Le Point vendredi 23 février : 10 000 euros pour harcèlement sexuel, 10 000 euros pour harcèlement moral et 20 000 euros pour rupture abusive de contrat. Il a également été condamné à verser 34 000 euros à son autre assistant parlementaire, pour rupture abusive de contrat.

Dans une réponse au Point, le député ne dément pas l’existence de cette décision de justice, mais il réfute les accusations de harcèlement. Il dit avoir été condamné « sans aucune preuve » : « Je n’ai jamais eu une quelconque attitude qui puisse laisser entendre quoi que ce soit », se défend le député, qui ajoute que les propos d’une femme sont «  forcément vrais par rapport à un homme qui serait soi-disant un harceleur permanent. Il y a un vrai souci ».

Doutes sur sa déclaration de patrimoine

Quelques jours avant la condamnation de l’élu dans cette affaire, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait exprimé, le 12 février, « un doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité » de la déclaration de patrimoine de fin de mandat de l’intéressé.

Thierry Robert avait déjà fait l’objet d’une enquête du parquet de Paris en juillet 2015, à la suite d’un signalement semblable de la HATVP d’une possible sous-évaluation de son patrimoine.