Election du premier secrétaire du PS : Olivier Faure en tête, devant Stéphane Le Foll
Election du premier secrétaire du PS : Olivier Faure en tête, devant Stéphane Le Foll
Ils devancent Emmanuel Maurel et Luc Carvounas, à l’issue du premier tour du scrutin auquel près de 40 000 militants du PS ont participé.
Vote pour le premier tour du congrès du Parti socialiste au siège du PS rue de Solférino à Paris, jeudi 15 mars 2018 - 2018©Jean-Claude Coutausse / french-politics pour Le Monde / JEAN-CLAUDE COUTAUSSE/FRENCH-POLITICS POUR "LE MONDE"
Il n’en reste plus que deux. Olivier Faure et Stéphane Le Foll se sont vraisemblablement qualifiés jeudi 15 mars pour le second tour de l’élection du premier secrétaire du Parti socialiste, ont fait part dans la nuit plusieurs sources concordantes au sein de la formation.
Selon des résultats provisoires, le président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée obtiendrait plus de 40 % des voix, à l’issue du premier tour où 102 000 militants étaient appelés aux urnes. Stéphane Le Foll, ancien ministre de François Hollande, arriverait deuxième, « assez loin », devant Emmanuel Maurel et Luc Carvounas. Selon les chiffres provisoires, la participation « a été plutôt bonne », supérieure à 40 000 votants.
Les résultats définitifs ne devraient être communiqués que vendredi dans la matinée, à l’issue d’une réunion de la « commission de récolement », présidée par le coordinateur du parti, Rachid Temal. La journée de vote a notamment été marquée par la venue de l’ancien président de la République François Hollande et l’ancien premier ministre Bernard Cazeneuve à Solferino, siège du PS pour quelques semaines encore, pour déposer un bulletin dans l’urne.
Quatre textes d’orientation, numérotés 1, 2, 3 et 4, étaient soumis au suffrage des militants : « Un Progrès partagé pour faire gagner la gauche » (Luc Carvounas), « Cher.e.s camarades » (Stéphane Le Foll), « Socialistes, le chemin de la renaissance » (Olivier Faure), « L’union et l’espoir » (Emmanuel Maurel). La journée de vote a notamment été marquée par la venue de l’ancien président de la République François Hollande et l’ancien premier ministre Bernard Cazeneuve à Solferino, siège du PS pour quelques semaines encore, pour déposer un bulletin dans l’urne.
Risques de fraude
Les candidats et leur entourage étaient surtout préoccupés par des fraudes potentielles lors de ce scrutin, un refrain connu au Parti socialiste. M. Faure a, le premier, alerté sur des risques de fichiers trop garnis dans la fédération des Bouches-du-Rhône, connue pour ses pratiques issues du système Guérini.
Pour limiter les risques de triche, les résultats collectés par les fédérations remonteront de manière informatique tout au long de la soirée à Solférino, où des représentants des quatre candidats seront réunis chacun devant un écran dans une « war room ».