Des policiers britanniques montent la garde devant la maison de Sergueï Skripal, le 6 mars. / Frank Augstein / AP

L’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille, empoisonnés le 4 mars, ont eu le premier contact avec l’agent innervant à leur domicile de Salisbury, en Grande-Bretagne.

« Les experts ont déterminé que la plus haute concentration de l’agent neurotoxique se trouvait sur la porte d’entrée de ce domicile », a annoncé la police britannique dans un communiqué.

La police a tenté de rassurer les voisins de M. Skripal, affirmant que le risque de contamination était minime. Sergueï Skripal, 66 ans, et sa fille Ioulia, 33 ans, sont toujours hospitalisés dans un état critique.

Selon le Guardian, environ 250 enquêteurs tentent de résoudre cette affaire, en épluchant plus de 5 000 heures d’enregistrement réalisées par des caméras de surveillance, en analysant quelque 1 350 preuves et en auditionnant 500 témoins.

Londres a accusé la Russie d’être responsable de l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille, ce que nie Moscou. Emboîtant le pas au Royaume-Uni, qui avait expulsé 23 diplomates russes en guise de représailles, plus de vingt-cinq pays ont annoncé depuis le début de la semaine des mesures similaires, auxquelles la Russie a promis de riposter. Les Etats-Unis ont notamment décidé d’expulser 60 diplomates russes.