Un juge californien rejette une demande de Stephanie Clifford
Un juge californien rejette une demande de Stephanie Clifford
Le Monde.fr avec AFP
Elle demandait que Donald Trump et Michael Cohen fassent une déposition afin de déterminer si le président était au courant de la clause de confidentialité signée avec l’avocat personnel du magnat de l’immobilier.
Selon Michael Avenatti, l’avocat de Stephanie Clifford, l’accord de confidentialité entre sa cliente et Donald Trump est frappé de nullité car ce dernier n’a pas apposé sa signature sur le document préparé par son avocat, Michael Cohen. / JOE RAEDLE / AFP
Un juge fédéral de Los Angeles a rejeté, jeudi 29 mars, la requête de Stephanie Clifford, connue sous son nom de scène de Stormy Daniels, qui souhaitait faire témoigner le président Donald Trump, avec qui elle dit avoir eu une liaison.
Stephanie Clifford a déjà porté plainte auprès de ce tribunal pour demander l’invalidation d’un accord de confidentialité sur cette affaire, signé avec l’avocat personnel de M. Trump, Michael Cohen, quelques jours avant l’élection présidentielle de 2016.
La nouvelle requête, déposée mardi, demandait que Donald Trump et Michael Cohen fassent une déposition de deux heures au maximum, afin de déterminer si le milliardaire républicain était au courant de cet accord et s’il y était favorable. Le juge fédéral a estimé que la requête était « prématurée », le président et son avocat n’ayant pas encore répondu par écrit à la première plainte de l’actrice.
Retard dans la procédure
L’avocat de Mme Clifford, Michael Avenatti, a dit qu’il prévoyait de déposer à nouveau cette requête, une fois que le président américain et son avocat auront répondu à la première plainte.
Selon M. Avenatti, l’accord de confidentialité entre sa cliente et Donald Trump est frappé de nullité car ce dernier n’a pas apposé sa signature sur le document préparé par M. Cohen. Ce dernier a versé 130 000 dollars à Mme Clifford en échange de son silence et dit que la somme a été versée de son compte personnel, sans que son client soit mis dans la confidence.
Michael Avenatti estime également que les déclarations de M. Cohen, qui avait révélé en février l’existence d’un accord de confidentialité et le montant de la somme versée à l’actrice, ont libéré sa cliente de ses obligations.