Cyclisme : Terpstra s’impose en solitaire au Tour des Flandres
Cyclisme : Terpstra s’impose en solitaire au Tour des Flandres
Par Youmni Kezzouf
Le coureur de l’équipe Quickstep s’est logiquement imposé sur le Tour des Flandres. L’équipe belge continue sa moisson sur les Classiques pavées.
Parti seul à vingt kilomètres de l’arrivée, Niki Terpstra s’est imposé sur le Tour des Flandres / DIRK WAEM / AFP
Les Classiques Flandriennes sont des courses cyclistes d’une journée et à la fin, c’est la Quickstep qui gagne. Le Néerlandais Niki Terpstra a triomphé en solitaire sur le Tour des Flanders pour offrir à son équipe une nouvelle victoire sur ce Monument, la deuxième de suite. L’an passé, c’est Philippe Gilbert qui était parti seul pour un grand numéro, achevé en passant la ligne à pied, le vélo à bout de bras. Cette fois l’ancien champion de Belgique a endossé le rôle du fauteur de trouble, tuant dans l’œuf toute tentative des favoris Benoot ou Sagan de partir à la poursuite de Terpstra.
La Quickstep de Patrick Lefevere, qui avait déjà remporté cette année le Grand Prix E3 (Terpstra déjà) et À travers la Flandre (Lampaert), se présentait sur le « Ronde » avec quatre potentiels vainqueurs. De quoi faire trembler les favoris au premier rang desquels Peter Sagan, une nouvelle fois pris dans l’étau. Trop occupé à surveiller ses meilleurs ennemis Kwiatkowski et Van Avermaet, le triple champion du monde a laissé partir Niki terpstra, l’un des meilleurs rouleurs du peloton.
Mal aimé dans le milieu, traînant une réputation de vicieux et de mauvais partenaire d’échappée, Terpstra aime partir en solitaire. Il a d’abord avalé les trois échappés dont le jeune Pedersen, 22 ans, qui a décroché la deuxième place pour son premier Tour des Flandres. Il s’est ensuite chargé de porter le coup d’accélérateur fatal pour terminer seul, après le Paterberg, le dernier des dix-huit monts de cette course centenaire.
Peter Sagan a bien tenté de partir seul en contre dans la Paterberg pour le reprendre mais trop tard, et le Slovaque a mis quelques minutes à se résigner à abandonner la poursuite. Vainqueur de Paris-Roubaix en 2014, Niki Terpstra décroche l’une des plus belles victoires de sa carrière. La Quickstep continue, elle, sa moisson, machine tactique presque impossible à prendre en défaut sur les routes étroites des Flandres. Vainqueur l’an dernier, Gilbert est venu compléter le podium, histoire de rajouter un peu de bleu sur la photo.