C’est une annonce qui met fin à de longs mois de spéculation. Les groupes de télécom T-Mobile et Sprint ont annoncé, dimanche 29 avril, avoir conclu un accord de fusion aux Etats-Unis pour créer un nouveau groupe capable de développer un réseau de téléphonie mobile 5G.

Les deux opérateurs avaient pourtant annoncé qu’ils renonçaient à fusionner en novembre 2017, n’étant « pas en mesure de s’accorder sur les termes ». Avec ce rapprochement, les deux groupes compteront quelque 127 millions d’abonnés aux Etats-Unis et pourront rivaliser avec les géants du secteur tels Verizon (36 % du marché) et AT&T (33 %).

Dans un communiqué, les deux groupes ont souligné que cette fusion leur permettrait d’accélérer leur développement dans le domaine de la 5G, l’internet ultrarapide, qui doit permettre de développer les utilisations de l’internet mobile par le biais des objets connectés.

« La compagnie portera le nom de T-Mobile et sera un acteur dominant dans le secteur de la téléphonie mobile, de la vidéo et de l’internet à large bande aux Etats-Unis », assure le communiqué conjoint, soulignant que les synergies résultant de la fusion devraient totaliser 6 milliards de dollars.

Cette fusion représente également un nouveau « coup » pour Masayoshi Son, le PDG du groupe japonais de télécommunications Softbank, l’actionnaire majoritaire de Sprint, qui multiplie les investissements dans le secteur des nouvelles technologies et de l’internet. T-Mobile est pour sa part contrôlé par le groupe allemand Deutsche Telekom. Le patron de T-Mobile aux Etats-Unis, John Legere, dirigera la nouvelle entité.