Le but de Cristiano Ronaldo, avant sa blessure, dimanche. / SERGIO PEREZ / REUTERS

Même sans enjeu comptable, un clasico reste un clasico. Dimanche 6 mai, le choc Barcelone-Real Madrid a accouché d’un nul (2-2) haletant et électrique qui entretient la série d’invincibilité du Barça, récent champion d’Espagne et capable de devenir la première équipe moderne à achever la Liga invaincue.

Pour la 36e journée, les équipes ont offert un duel accroché, dont le résultat préserve la dynamique barcelonaise : 42 matches d’affilée sans défaite en Liga (record d’Espagne) et la possibilité, à trois matches de la fin, d’être la première équipe depuis les années 1930 à remporter la Liga sans perdre.

Ce match n’a aucune influence sur le classement puisque le Barça (1er, 87 pts) est champion depuis le week-end dernier et puisque le Real (3e, 72 pts) a davantage l’esprit tourné vers sa troisième finale de Ligue des champions d’affilée, le 26 mai à Kiev contre Liverpool.

L’entraîneur merengue Zinédine Zidane espérait un match intense en guise de répétition générale ? Il a été servi puisque le dernier clasico d’Andrés Iniesta, salué par une ovation vibrante à sa sortie du terrain (58e), a débouché sur un bras de fer… tournant parfois au pugilat.

Les buts du match

Le club catalan a mené deux fois au Camp Nou, dont dès le début de la rencontre grâce à une volée de Luis Suarez (10e).

Après l’ouverture du score de Suarez, Cristiano Ronaldo, touché à une cheville sur l’action et remplacé à la pause, a surgi en se jetant sur la ligne (15e) et égaler ainsi Alfredo Di Stéfano comme meilleur buteur merengue dans l’histoire des clasicos (18 buts).

Pour ne rien arranger, le trio arbitral a accordé à tort le but de Messi (52e).

A onze contre dix après l’exclusion de Sergi Roberto (45e+2), le Real a finalement égalisé avec un tir enroulé de Gareth Bale (72e).