Diosdado Cabello, numéro 2 du pouvoir vénézuélien, visé par des sanctions américaines
Diosdado Cabello, numéro 2 du pouvoir vénézuélien, visé par des sanctions américaines
Le Monde.fr avec AFP
Le vice-président du PSUV est soupçonné de trafic de drogues et de blanchiment d’argent, entre autres. Trois de ses proches sont également visés par ces sanctions.
Nouveau rebondissement à 48 heures de la présidentielle du Venezuela. L’office de contrôle des actifs étrangers du département du Trésor (Ofac, américaine) a pris des sanctions, vendredi 18 mai, contre le numéro deux du pouvoir, Diosdado Cabello pour des faits de corruption.
« Trois autres individus actuels ou anciens responsables », qualifiés de« personnages clés du réseau de corruption de Cabello », sont également visés par ces sanctions, précise un communiqué du Trésor.
Il s’agit du frère, José David Cabello, et de la soeur de Cabello, Marleny Josefina Contreras, considérés tous deux par l’administration Trump comme « actuel ou ancien responsable du gouvernement vénézuélien », ainsi que d’un « représentant de Cabello », Rafael Alfredo Sarria. Le département du Trésor précise que l’Ofac a également bloqué trois entreprises contrôlées ou détenues par Sarria.
Des sanctions du Panama et de la Suisse
« Le peuple vénézuélien souffre de politiciens corrompus qui étendent leur emprise sur le pouvoir tout en se remplissant les poches. Nous imposons des sanctions sur des personnes telles que Diosdado Cabello qui profitent de leurs positions officielles pour s’adonner au trafic de drogues, au blanchiment d’argent, aux détournements des fonds publics et autres activités de corruption, », a commenté Steven Mnuchin, secrétaire américain au Trésor, cité dans le communiqué.
Il a également souligné que l’administration américaine était « déterminée à mettre un coup d’arrêt à ceux qui trahissent la confiance du peuple vénézuélien ».
Le vice-président du PSUV (Parti socialiste uni du Venezuela) Diosdado Cabello était déjà la cible de sanctions de la part du Panama et de la Suisse qui lui ont interdit, ainsi qu’à sept autres haut fonctionnaires vénézuéliens, l’entrée et le transit sur son territoire. Des sanctions que l’intéressé avait rejetées mercredi, demandant à ce qu’il soit prouvé qu’il détienne des comptes dans ces pays.