Vivastreet : le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour « proxénétisme aggravé »
Vivastreet : le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour « proxénétisme aggravé »
Une enquête préliminaire avait été ouverte en février 2017 contre le site de petites annonces, soupçonné de tirer une grande partie de ses revenus de l’escorting.
Le site Vivastreet est visé par une information judiciaire, ouverte mercredi 30 mai par le parquet de Paris pour « proxénétisme aggravé » contre X, selon une information du Monde confirmant celle de France info.
Vivastreet était visé, depuis le 15 février 2017, par une enquête préliminaire ouverte pour le même motif par le parquet de Paris, après deux plaintes déposées par l’association Le Mouvement du Nid et par les parents d’une mineure de 14 ans fin 2016.
Prostitution en ligne
Le site, numéro 2 en France de petites annonces gratuites, est soupçonné d’héberger des annonces de prostitution au sein de sa rubrique « Erotica ». Si la nature des services vendus et les tarifs ne sont jamais donnés explicitement, une enquête du Monde datée de février 2017 montrait déjà qu’il s’agissait de prostitution en ligne, qu’il s’agisse d’indépendantes ou d’agences d’escorte.
Pour sa défense, le site assure faire vérifier systématiquement toutes les annonces avant leur publication et « les supprimer si elles ont un caractère illégal ou non conforme à nos conditions générales d’utilisation ».
Dossier : les dessous de la prostitution par petites annonces
Premier volet : L’escorting au cœur du modèle du site de petites annonces Vivastreet
Deuxième volet : Les différents visages de la prostitution par petites annonces
Troisième volet : Pourquoi la prostitution en ligne échappe souvent aux poursuites