Pour l’Agence mondiale antidopage, il n’y a pas d’abus d’utilisation de salbutamol dans le cyclisme
Pour l’Agence mondiale antidopage, il n’y a pas d’abus d’utilisation de salbutamol dans le cyclisme
L’agence explique que, sans inclure le cas de Christopher Froome, « seuls quatre des 57 cas étudiés entre 2013 et 2017 impliquant cette substance concernent le cyclisme ».
L’Agence mondiale contre le dopage (AMA) a déclaré, mercredi 11 juillet, que les abus dans l’utilisation de salbutamol, un produit utilisé dans le traitement de l’asthme, ne constituent pas un problème d’ampleur dans le cyclisme professionnel.
Cette déclaration survient après la clôture du dossier, très médiatisé, du cycliste britannique Christopher Froome (équipe Sky), blanchi, lundi 2 juillet, après neuf mois de procédure.
Dans une déclaration intitulée « L’AMA clarifie les faits concernant la décision sur Christopher Froome », l’agence explique que « sans inclure le cas de Froome, seuls quatre des 57 cas étudiés entre 2013 et 2017 impliquant cette substance concernent le cyclisme ». « Parmi ces cas, trois ont abouti à des suspensions de six à neuf mois, et un a été acquitté », précise l’agence.
Seuils autorisés
Le 7 septembre 2017, au soir de la 18e étape du Tour d’Espagne et à trois jours de son premier sacre à Madrid, Christopher Froome avait subi un contrôle antidopage, qui avait révélé un taux excessif de salbutamol.
Ce médicament pour soigner l’asthme est autorisé en compétition par l’AMA, mais jusqu’à un certain seuil seulement. Dans le cas de Froome, le taux était supérieur à la concentration maximale autorisée de 1 000 ng/ml.