Loyers, médicaments, gaz… Ce qui change pour votre portefeuille au 1er août
Loyers, médicaments, gaz… Ce qui change pour votre portefeuille au 1er août
Le Monde.fr avec AFP
Comme chaque début de mois, de nouvelles mesures entrent en vigueur. Tour d’horizon des changements qui peuvent vous impacter dès aujourd’hui.
Des billets de banque et des ampoules, devant une facture EDF, le 9 juillet 2013 / DENIS CHARLET / AFP
A partir de ce 1er août, certains médicaments ne seront plus remboursés. Les tarifs réglementés du gaz vont légèrement augmenter. En revanche, l’encadrement des loyers sera maintenu dans de nombreuses zones. Tour d’horizon des nouvelles mesures qui entrent en vigueur.
- Le prix du gaz en légère hausse pour dix millions de Français
Le tarif réglementé du gaz, indexé sur le prix du pétrole, augmente de 0,2 % en moyenne à partir du 1er août. Ce prix est fixé par le fournisseur historique, Engie. En juillet dernier, la hausse avait déjà atteint 7,45 %. Dans le détail, les prix augmentent de 0,1 % pour le gaz utilisé pour la cuisson, ou pour la cuisson et l’eau chaude, et de 0,2 % pour le chauffage.
- Légère baisse sur l’électricité
Les tarifs réglementés de l’électricité doivent baisser de 0,5 % pour les particuliers, selon la recommandation de la Commission de régulation de l’énergie. Pour les professionnels en revanche, la hausse devrait être de 1,1 %.
- Quatre médicaments déremboursés
L’Assurance maladie cesse de rembourser quatre médicaments utilisés dans le traitement de la maladie d’Alzheimer, mais dont l’efficacité est très limitée. Il s’agit d’Aricept, Ebixa, Exelon et Reminly, ainsi que de leurs équivalents génériques. Selon la ministre de la Santé, qui a suivi les recommandations de la Haute Autorité de Santé, les économies réalisées – le traitement coûtait une trentaine d’euros par mois – doivent servir à l’accompagnement des personnes atteintes de cette maladie.
- L’encadrement des loyers maintenu dans 28 agglomérations
Le dispositif d’encadrement des loyers est maintenu dans 28 « zones tendues », qui comprennent 1 149 communes, dont les principales villes de France, de Bordeaux à Lyon en passant par Montpellier, La Rochelle ou Toulouse. La hausse de loyer n’est possible qu’à certaines conditions très strictes, et seulement en cas de nouveau bail. Lille et Paris sont concernés par les mêmes règles.