Le 12 juillet, les députés français ont voté pour la suppression du mot « race » de la Constitution. L’article 1er stipulera désormais que la France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d’origine ou de religion » au lieu de « sans distinction d’origine, de race ou de religion ». Un vote symbolique mais qui risque « d’affaiblir le combat antiraciste » selon Pap Ndiaye, normalien et professeur d’histoire sociale à Sciences Po.