Yannick Jadot le 26 septembre 2016 à Bordeaux. / NICOLAS TUCAT / AFP

Yannick Jadot, désigné mi-juillet tête de liste Europe écologie-Les Verts (EELV) pour les Européennes de 2019, confirme, dans Le Journal du dimanche daté du 19 août, exclure la possibilité d’une liste commune avec le mouvement Génération. s de Benoît Hamon.

« L’élection européenne est le seul scrutin où les électeurs votent par conviction. C’est un vote de clarté. Notre priorité est de rassembler les écologistes autour d’une ligne claire, pas de faire de la vieille politique avec ses accords d’appareils et ses confusions », explique-t-il ainsi.

S’il avait finalement soutenu Benoît Hamon lors de la présidentielle, il remarque qu’il existait alors « une possibilité de faire gagner [les] idées » écologistes. Mais « l’échec a été assez retentissant. Il n’est pas interdit d’apprendre de ses erreurs. »

Tirer les leçons de l’« échec »

Yannick Jadot s’était allié avec M. Hamon après de longs débats lors de la dernière présidentielle, qui avait vu le vainqueur des primaires organisées par le Parti socialiste éliminé au premier tour. L’écologiste avait ces derniers mois assuré avoir tiré les leçons de cet « échec » et ne pas compter s’allier au leader du mouvement Génération.s.

Quelques jours avant la désignation mi-juillet de M. Jadot pour conduire la liste EELV aux Européennes, Benoît Hamon assurait néanmoins encore que « le fil n’[était] pas coupé », et plaidait pour une liste commune.

Sur la liste EELV, le maire de Grande-Synthe, Damien Carême, qui « a parfaitement géré le dossier des réfugiés », doit être « aux avant-postes », fait valoir M. Jadot dans le JDD, précisant que les noms seront dévoilés « d’ici à l’automne ».

Il confirme en outre son objectif d’obtenir 15 % des voix lors du scrutin européen, jugeant que « jamais l’écologie n’aura autant irrigué la société, les entreprises, les initiatives citoyennes ». Les écologistes doivent se retrouver à Strasbourg du 23 au 25 août, pour des Journées d’été européennes.