Rock en Seine vs. Paris Summer Jam : un choc des titans décevants
Rock en Seine vs. Paris Summer Jam : un choc des titans décevants
Les deux festivals, organisés par des promotteurs ambitionnant de conquérir le marché français, ont été loin de faire le plein vendredi soir.
Kendrick Lamar (ici en août 2017) était la tête d’affiche du Paris Summer Jam. / Chris Pizzello / Chris Pizzello/Invision/AP
Un choc des titans décevant. Organisés simultanément à Paris, l’historique festival Rock en Seine, détenu à moitié par le promoteur AEG, et Paris Summer Jam, dernier né chez Live Nation, ont été loin de faire le plein vendredi 24 août soir.
Aucun chiffre sur l’affluence n’a été communiqué par les promoteurs. Mais au Parc de Saint-Cloud, où peuvent circuler habituellement jusqu’à 40 000 personnes, on était beaucoup plus proches des 20 000 festivaliers, conformément aux prévisions des organisateurs de Rock en Seine, qui avaient fait le pari de placer le groupe de rap PNL en tête d’affiche française.
A une dizaine de kilomètres de là, à l’U Arena de Nanterre, même constat : il n’y avait pas foule. Le Paris Summer Jam, où se produisait pourtant la star américaine Kendrick Lamar, a peiné à remplir à moitié la plus grande salle fermée d’Europe (40 000 places), là où les Rolling Stones ont fait le plein trois soirs d’affilée en 2017.
Court-circuitées
PNL, tête d’affiche du vendredi 24 août au Festival Rock en Seine. / PNL
Ni AEG ni Live Nation, qui ambitionnent de conquérir le marché français des festivals, ne pourront se satisfaire de ces faibles affluences. Les deux soirées auraient pu espérer attirer plus de monde si elles avaient été organisées à des dates séparées. En l’état, elles se sont court-circuitées.
Il reste à Rock en Seine, deux journées samedi et dimanche, pour faire le plein de public. Et il sera aussi désormais intéressant de voir si Live Nation reconduira l’expérience Paris Summer Jam en 2019.