Football : l’entraîneur de Laval François Ciccolini suspendu cinq mois, dont trois ferme
Football : l’entraîneur de Laval François Ciccolini suspendu cinq mois, dont trois ferme
L’ancien entraîneur de Bastia a menacé en août un journaliste de France Bleu Mayenne après un match de championnat.
François Ciccolini, alors entraîneur de Bastia, en décembre 2016. / PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
L’entraîneur de Laval (National 1), François Ciccolini, qui a menacé en août un journaliste de France Bleu Mayenne après un match de championnat, a été suspendu cinq mois, dont trois ferme, par la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF), a annoncé cette dernière vendredi.
La FFF lui reproche un « comportement intimidant et menaçant envers un journaliste », selon son communiqué. Ouest-France, qui avait révélé la sanction avant la confirmation de la « 3F », précise que le technicien pourra reprendre ses fonctions le 15 novembre. La commission de discipline de la FFF avait suspendu dès le 16 août l’entraîneur à titre conservatoire, dans l’attente de la sanction définitive communiquée ce vendredi.
Le journaliste a retiré sa plainte
Après une défaite à Boulogne-sur-Mer le 10 août, un journaliste de France Bleu Mayenne avait posé une question au coach de Laval sur ses choix tactiques. L’entraîneur, en poste depuis cet été, s’était emporté, en venant même à menacer le journaliste de violences physiques. « Peut-être que je vais te frapper la tête par terre (…). J’ai ce qu’il faut, je vais te frapper d’un coup de crosse à la tête », avait-il notamment proféré, selon un enregistrement diffusé par la radio.
Le club, dans un premier communiqué, avait tenté de faire porter en partie la responsabilité de l’incident au journaliste, évoquant une question posée hors du « cadre protocolaire » prévu par la Fédération française de football et qui aurait « été ressentie comme une agression directe et une défiance au professionnalisme de l’ensemble du staff ».
Puis Ciccolini avait présenté ses excuses au journaliste visé, assurant que « ses paroles ont dépassé sa pensée », selon un communiqué de son club. Le journaliste, après ces excuses, avait retiré sa plainte, selon Ouest-France.