Huit militants d’Attac et EELV en garde à vue
Huit militants d’Attac et EELV en garde à vue
Les militants collaient des stickers sur les vitrines de la Société Générale de la rue du Temple à Paris lorsqu’ils ont été arrêtés.
Cinq militants d’Attac et trois d’EELV ont été interpellés jeudi 13 septembre au soir alors qu’ils collaient des stickers sur les vitrines de la Société Générale de la rue du Temple à Paris et placés en garde à vue, a-t-on appris auprès de l’organisation.
Dans un communiqué, l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) a indiqué que ces militants participaient à une action organisée « dans le cadre d’une mobilisation européenne #10YearsOn à l’occasion des 10 ans de la chute de la banque d’affaire Lehman Brothers ».
En l’occurrence, les huit militants parisiens collaient des stickers sur les vitrines de la banque. « Ces stickers donnent le nombre de sociétés offshore créées par les banques visées par cette action, la Société Générale, HSBC, le Crédit agricole, et BNP Paribas et le montant de leurs investissements dans les énergies fossiles », a indiqué Wilfried Maurin, responsable des campagnes d’Attac France joint par l’AFP vendredi.
Demande de libération
Conduits au commissariat du 4e arrondissement dans un premier temps, les manifestants ont été placés en garde à vue dans différents commissariats parisiens faute de place, a précisé M. Maurin.
« Alors que les grandes banques visées organisent l’évasion fiscale et financent des projets climaticides, ce sont des militants associatifs dénonçant cette situation qui sont emmenés par la police. Mais qui sont les vrais délinquants ? », s’indigne l’organisation altermondialiste dans son communiqué en demandant la libération immédiate des huit militants.
Le 15 septembre, une nouvelle manifestation d’Attac est programmée dans plusieurs villes européennes « pour célébrer les 10 ans de la chute de Lehman Brothers », la banque d’investissement multinationale dont la faillite en 2008 est devenue, selon Attac, le symbole « des dérives du capitalisme ».