Garde d’enfant, gaz, cotisations chômage… ce qui change au 1er octobre
Garde d’enfant, gaz, cotisations chômage… ce qui change au 1er octobre
Comme chaque début de mois, de nouvelles mesures entrent en vigueur. Tour d’horizon des changements qui peuvent vous concerner dès aujourd’hui.
Coup de pouce financier pour les familles monoparentales, hausse des prix du gaz, disparition des cotisations salariales pour l’assurance-chômage : voici quelques changements qui vont intervenir dans la vie des Français à partir du 1er octobre et début novembre.
- Le plafond du complément libre choix du mode de garde (CMG), allocation versée aux parents qui recourent à un mode d’accueil individuel pour la garde de leur enfant de moins de six ans, sera revalorisé de 30 % à partir 1er octobre pour les familles monoparentales. Cette mesure permettra à tous les parents qui élèvent seuls un ou plusieurs enfants en bas âge d’être mieux aidés financièrement lorsqu’ils recourent à un assistant maternel, une garde à domicile ou une micro-crèche.
- Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie à 4,5 millions de ménages vont augmenter en moyenne de 3,25 % en octobre. L’augmentation sera de 1 % pour les utilisateurs de gaz pour la cuisson, de 3,3 % pour ceux ayant recours à cette énergie pour se chauffer et de 2 % pour les utilisateurs qui en font un double usage cuisson et chauffage. Il s’agit du sixième mois consécutif de hausse.
- Les cotisations salariales pour l’assurance-chômage, déjà passées de 2,4 % à 0,95 % en janvier, disparaissent complètement au 1er octobre, ce qui va se traduire par une hausse du salaire net perçu à la fin du mois. La baisse de la cotisation assurance-chômage de janvier, ainsi que la suppression de la cotisation assurance-maladie à cette date, avait été contrebalancée par une hausse de 1,7 point de la CSG à l’ensemble des revenus. L’augmentation du salaire effectivement perçue par les salariés sera donc plus importante à la fin d’octobre qu’à la fin de janvier.
- La dématérialisation des marchés publics devient obligatoire à compter du 1er octobre. Concrètement, les entreprises ou associations qui concourent à l’obtention d’un marché public d’un montant supérieur à 25 000 euros hors taxes devront transmettre leur candidature, ainsi que leurs demandes d’information, par voie électronique. Les courriers d’attribution ou de rejet seront eux aussi transmis de façon dématérialisée par les acheteurs.