Au moins 31 personnes tuées dans un glissement de terrain en Ouganda
Au moins 31 personnes tuées dans un glissement de terrain en Ouganda
Un torrent de boue et de roches a dévalé les pentes du mont Elgon, dans l’est de l’Ouganda, et enseveli un petit village jeudi après-midi.
Une coulée de boue a dévalé, jeudi 11 octobre, les pentes du mont Elgon, à la frontière entre l’Ouganda et le Kenya. / AGGREY NYONDWA / AFP
Au moins 31 personnes ont été tuées par un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies, jeudi 11 octobre, dans l’est de l’Ouganda, a déclaré vendredi un responsable gouvernemental.
Martin Owor, commissaire du gouvernement pour la réponse aux catastrophes, a précisé qu’un torrent de boue et de roches avait dévalé les pentes du mont Elgon, dans l’est de l’Ouganda, et enseveli un petit village jeudi après-midi. Il a ajouté que « l’évaluation » de la situation par les équipes de secours était toujours en cours.
Les circonstances exactes dans lesquelles s’est produite la catastrophe qui a touché jeudi Bukalasi restent, pour l’heure, peu claires. La Croix-Rouge ougandaise a évoqué un « immense glissement de terrain ». Le président ougandais Yoweri Museveni a déploré « des glissements de terrain provoquant le chaos dans le district de Bududa, tuant un nombre de résidents qui reste à déterminer ».
Catastrophes récurrentes
Jeudi, une porte-parole de la Croix-Rouge ougandaise, Irene Nakasiita, avait partagé des photos de la situation sur Whatsapp, montrant notamment des corps partiellement démembrés coincés dans la boue. Certains corps avaient été recouverts de feuilles de bananiers par la population locale.
Bukalasi se situe dans le district de Bududa,à la frontière entre l’Ouganda et le Kenya, une zone vulnérable aux glissements de terrain notamment en raison de la déforestation de la région. En mars 2010, au moins 100 personnes avaient trouvé la mort dans un glissement de terrain dans cette région. En 2012, des glissements de terrain avaient détruit trois villages.
Des efforts du gouvernement en vue de déplacer des habitants de zones vulnérables aux glissements de terrain ont, jusqu’à présent, rencontré la résistance des populations.