Le président algérien Bouteflika sera candidat à sa réélection en 2019, annonce le chef du FLN
Le président algérien Bouteflika sera candidat à sa réélection en 2019, annonce le chef du FLN
Le Monde.fr avec AFP
Chef de l’Etat depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika ne s’exprime plus en public depuis son AVC en 2013. Il devrait briguer un cinquième mandat en avril 2019.
Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, lors d’une rare apparition publique, le 23 novembre 2017 lors des élections régionales à Alger. / RYAD KRAMDI / AFP
Il aura 82 ans et briguera un cinquième mandat à la tête de l’Algérie. Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, sera le candidat de son parti, le Front de libération nationale (FLN) pour l’élection présidentielle prévue en avril 2019, a affirmé dimanche soir Djamel Ould Abbes, à la tête du FLN
« Cette candidature est une revendication de tous les cadres et militants du FLN sur l’ensemble du territoire national », a affirmé dimanche 28 octobre Djamel Ould Abbes, à la tête du FLN, cité par l’agence de presse d’Etat APS. Le comité central du FLN, l’instance dirigeante du parti, se réunira prochainement pour officialiser cette candidature.
Pressé par son camp depuis six mois de briguer un cinquième mandat, le chef de l’Etat, diminué par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2013, ne s’est toujours pas exprimé à ce sujet.
De rares apparitions en public
Chef de l’Etat depuis 1999 et détenteur du record de longévité à la tête de l’Algérie, M. Bouteflika ne fait que de rares apparitions, sur un fauteuil roulant et ne s’exprime plus en public depuis son AVC. Sa santé fait l’objet de spéculations récurrentes.
Il avait été réélu pour un quatrième mandat en avril 2014, presque un an jour pour jour après cet AVC pour lequel il avait été hospitalisé durant trois mois à Paris. A l’époque, M. Bouteflika n’avait mis fin aux interminables spéculations autour de sa candidature que deux mois avant le scrutin et une dizaine de jours avant la clôture des candidatures. Durant plusieurs semaines, le secrétaire général du FLN de l’époque, Amar Saïdani, avait alors répété que M. Bouteflika serait candidat.