Plus de 400 morts. Le bilan est partiel mais la violence des combats n’est pas à mettre en doute. Depuis le 1er novembre, l’offensive sur la ville portuaire d’Hodeida, assiégée depuis le mois de juin, bat son plein. À l’intérieur, des rebelles, les houthistes venus du Nord du pays et soutenus par l’Iran qui tiennent aussi la capitale, Sanaa. Autour, les forces pro-gouvernementales soutenues dans les airs par l’Arabie saoudite du tout-puissant prince héritier Mohamed Ben Salmane et au sol par les Émirats arabes unis, adversaires déclarés de Téhéran.

Ces dernières vingt-quatre heures, au moins quarante-trois rebelles houthistes et dix-huit loyalistes ont été tués, d’après des sources militaires et hospitalières citées par l’Agence France-presse (AFP). Des dizaines de combattants rebelles blessés ont été transportés vers Sanaa, à l’est, et la province d’Ibb. Alors que les combats se poursuivent, le Yémen est toujours rongé par ce qui est considéré par l’Organisation des nations unies comme la pire crise humanitaire au monde. Quatorze millions de personnes sont désormais au bord de la famine.

Comprendre le conflit au Yémen en 5 minutes
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