Facebook a été condamné au Royaume-Uni en octobre. / JOEL SAGET / AFP

500 000 livres, soit 565 000 euros : c’est la somme que Facebook a été condamné à payer au Royaume-Uni après le scandale Cambridge Analytica, qui a plongé l’entreprise dans une profonde crise au printemps dernier. Mercredi 21 novembre, l’entreprise a décidé de faire appel de cette décision, prononcée le mois dernier par l’Information Commissioner’s Office (ICO), le gendarme britannique des données personnelles, rapporte la BBC.

L’amende, la plus élevée que cet organisme, équivalent de la CNIL française, pouvait infliger à Facebook, sanctionnait plusieurs manquements de la part du réseau social. Comme, entre autres, le fait qu’il n’ait pas permis un « un consentement suffisamment clair et informé » à ce que les données des utilisateurs soient recueillies par des applications tierces. Une problématique au cœur de l’affaire Cambridge Analytica, du nom de cette entreprise soupçonnée d’avoir indirectement siphonné les données de dizaines de millions d’utilisateurs de Facebook à des fins d’influence politique.

Pour contester l’amende, l’avocate de Facebook Anna Benckert a notamment affirmé à la BBC que l’ICO n’avait pas été en mesure de prouver que des données d’utilisateurs britanniques du réseau social avaient bien été récupérées par Cambridge Analytica.

Affaire Cambridge Analytica : pourquoi c’est grave pour Facebook et ses utilisateurs
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