Un mouvement de grève affectait, jeudi 22 novembre, six raffineries de pétrole ainsi que deux dépôts pétroliers, a-t-on appris auprès d’un représentant de CGT Total, Thierry Defresne. Cette grève de deux jours entamée mercredi et qui vise à peser sur les négociations salariales annuelles avec l’UFIP (Union française des industries pétrolières) est susceptible d’être prolongée jeudi soir.

Selon Thierry Defresne, quatre raffineries pétrolières et gazières de Total en France sont perturbées par le mouvement, celle de Gonfreville en Normandie, le site de Grandpuits (Seine-et-Marne), la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) et celle de Feyzin (Rhône).

Une seule raffinerie serait épargnée par la grève

Dans les Bouches-du-Rhône, des appels à la grève ont également été lancés à la raffinerie Ineos de Lavéra, et celle d’ExxonMobil à Fos-sur-Mer, a-t-il ajouté. Seule une raffinerie, celle de Port-Jérôme-Gravenchon en Seine-Maritime, gérée par ExxonMobil, reste selon lui épargnée par le mouvement social.

Une porte-parole du groupe Total a fait état de légères perturbations sur le débit et les livraisons dans trois de ses raffineries, ainsi que dans un dépôt. ExxonMobil, qui gère deux raffineries en France, ne déplore pour sa part aucune perturbation en dépit de l’appel à la grève. Ineos n’a pu être joint dans l’immédiat.

Au Havre, les employés du principal terminal d’entrée des produits pétroliers bruts dans le nord de la France ont suspendu le travail en solidarité avec les grévistes, a annoncé le dirigeant du groupe CIM-CCMP de stockage et services pétroliers, Olivier Peyrin.