Football : mises en examen levées pour deux ex-dirigeants de l’OM
Football : mises en examen levées pour deux ex-dirigeants de l’OM
Le Monde.fr avec AFP
L’ex-président et l’ex-directeur général du club de football Jean-Claude Dassier et Antoine Veyrat étaient soupçonnés d’abus de biens sociaux, association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans une enquête sur des transferts douteux de joueurs.
Les mises en examen de l’ex-président de l’Olympique de Marseille (OM) Jean-Claude Dassier et de l’ex-directeur général Antoine Veyrat dans l’enquête sur des transferts douteux de joueurs ont été levées, et les deux hommes placés sous le statut de témoin assisté, a-t-on appris mardi auprès d’eux.
« Cela a été long pour un dossier vide, mais mieux vaut tard… », a réagi auprès de l’AFP M. Dassier, confirmant une information de L’Equipe.
Président du club phocéen de 2009 à 2011, il avait été mis en examen en septembre 2015 pour abus de biens sociaux, association de malfaiteurs, faux et usage de faux, comme M. Veyrat, directeur général du club de 2008 à 2011, mis en examen début octobre 2015.
Deux autres annulations
La cour d’appel d’Aix-en-Provence avait déjà annulé, en juin, la mise en examen de Pape Diouf, président de l’OM de 2005 à 2009 et placé lui aussi sous le statut de témoin assisté. Il s’était vu reprocher le versement de sommes estimées indues à l’ancien joueur olympien Thomas Deruda et une surévaluation de la commission de l’agent du défenseur Vitorino Hilton, pour un total de 474 000 euros.
En mai 2017, la chambre de l’instruction avait aussi annulé la mise en examen de Philippe Perez, ex-directeur général du club, l’une des neuf personnes initialement mises en examen dans ce dossier où la justice s’intéresse à l’intervention éventuelle de membres présumés du banditisme local dans les transferts de joueurs.
Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2011 pour « extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs », en marge d’une affaire sur le milieu des boîtes de nuit à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Mais l’enquête s’est ensuite plutôt orientée vers des transferts impliquant le club marseillais, la justice soupçonnant des opérations surévaluées au bénéfice d’agents ou d’intermédiaires officieux et au préjudice de l’actionnaire du club.
Parmi les opérations dans le collimateur de la justice figurent celles concernant Ben Arfa, mais aussi Lucho, Mbia, Diawara, Abriel, Niang, Azpilicueta, Rool, Morientes, Kaboré, Rémy, Gignac, Cheyrou ou Heinze.