Une décoration de Noël dans un magasin détruit par l’incendie « Camp Fire » dans la ville de Paradise, en Californie, le 26 novembre 2018. / RICH PEDRONCELLI / AP

Deux jours après l’arrêt des recherches des victimes du « Camp Fire », qui a ravagé le mois dernier le nord de la Californie, aux Etats-Unis, les autorités ont ramené vendredi 30 novembre à 49 le nombre de personnes portées disparues, contre près de 200 auparavant.

Cette réduction s’explique par le fait que des personnes se sont manifestées pour signaler qu’elles étaient bien en vie après avoir constaté qu’elles figuraient sur la liste des disparus. Le bilan des pertes en vies humaines reste inchangé, à 88 morts. Il s’agit de l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie.

Près de 18 000 structures, principalement des habitations, ont été détruites dans et autour de Paradise, ville de 27 000 habitants dans le comté de Butte, à 280 km au nord de San Francisco. La ville a été réduite en cendres dès les premières heures du sinistre, qui s’était déclaré le 8 novembre.