Plusieurs responsables politiques ont rapidement réagi, mardi 11 décembre au soir, à l’attaque qui a fait au moins deux morts et douze blessés à Strasbourg, exprimant leur solidarité avec les victimes sur Twitter.

C’est notamment le cas de Richard Ferrand, président de La République en Marche (LRM) à l’Assemblée nationale, qui a adressé ses « sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de l’attaque de #Strasbourg ». Même son de cloche de la part de Benoît Hamon, chef de file de Génération. s qui a fait part de sa solidarité avec les victimes et leurs familles ; et de Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat, qui regrette aussi que « notre pays continue à compter et à pleurer ses morts dans cette guerre contre le terrorisme ».

Déplorant « l’horreur et la lâcheté » tout en affirmant sa solidarité, Alexis Corbière, député Insoumis (LFI) a affiché sa « confiance » dans les forces de police.

L’heure était aussi au recueillement pour Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS) qui écrit sur Twitter :

« Dans ces moments-là tout s’arrête. Nous sommes un peuple. Nous sommes une nation. Nous sommes ensemble la République face aux assassins. Pensées solidaires aux familles. Remerciements aux forces de sécurité et au maire. »

Les premières critiques

Pour Laurent Wauquiez, président LR, cette fusillade est l’occasion de remettre en cause le gouvernement français et ses mesures pour lutter contre le terrorisme. « Combien d’attentats commis par des fichés S devons-nous encore subir avant d’adapter notre droit à la lutte contre le terrorisme ? Qu’attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer l’intégrisme qui nous a déclaré la guerre ? », interroge le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Après avoir appelé les Strasbourgeois à la prudence, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a réagi aux informations sur le tireur, fiché S (pour « sûreté de l’État »). « Quand nous donnerons-nous enfin les moyens de gagner (la guerre totale que nous livrent les terroristes) ? », questionne-t-il.

Des interrogations partagées par la commission d’enquête sénatoriale sur « l’organisation et les moyens des services de l’Etat pour faire face à l’évolution de la menace terroriste », qui dans un rapport paru le 10 juillet, s’inquiétait des insuffisances de l’exécutif dans le traitement de la menace djihadiste.