L’âge moyen à la naissance du premier enfant augmente, lui, de 0,1 an par année, pour atteindre 30,5 ans en 2016. / JOËL SAGET / AFP

La fécondité diminue légèrement en France depuis 2015, tout niveau de vie et classe d’âges confondus, à l’exception de celle des femmes immigrées qui reste stable, selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée jeudi 13 décembre.

Après neuf ans de relative stabilité, l’indicateur conjoncturel de fécondité est passé en 2015 au-dessous de deux enfants par femme, pour s’établir à 1,95 en 2015 et à 1,92 en 2016, selon l’étude. « La baisse touche toutes les régions, à l’exception de la Guyane et de Mayotte, où la fécondité augmente et de La Réunion, où elle est stable », précise l’Insee.

L’âge moyen des femmes à la naissance du 1er enfant recule

Concernant l’âge moyen des femmes à la naissance du premier enfant, il poursuit sa progression et augmente de 0,1 an par année, pour atteindre 30,5 ans en 2016.

La fécondité des immigrées – personnes résidant en France nées à l’étranger et de nationalité étrangère à leur naissance – est en moyenne plus élevée que celles des non-immigrées. En 2015 et 2016, les femmes immigrées ont eu environ 0,8 enfant de plus par femme que les non immigrées.

Leur indicateur conjoncturel de fécondité se maintient autour de 2,7 enfants par femme en 2015 et 2016, niveau comparable à celui des années 2012 à 2014. La contribution des immigrées à la fécondité totale en France reste toutefois limitée, de l’ordre de 0,1 enfant par femme, souligne l’Insee, et n’a quasi pas évolué depuis 2012.