Le chanteur congolais Koffi Olomidé condamné pour atteinte sexuelle sur mineure
Le chanteur congolais Koffi Olomidé condamné pour atteinte sexuelle sur mineure
Le Monde.fr avec AFP
Lors de l’audience le 11 février, le ministère public avait requis sept ans de prison à l’encontre de la star de la rumba, qui a finalement écopé de deux ans de prison avec sursis.
Le chanteur congolais Koffi Olomidé, le 30 avril 2005. / SEYLLOU / AFP
Le chanteur congolais Koffi Olomidé a été condamné, lundi 18 mars par le tribunal correctionnel de Nanterre à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle sur mineure de quinze ans » – l’une de ses ex-danseuses.
Lors de l’audience, qui s’est tenue à huis clos le 11 février, le ministère public avait requis sept ans de prison à l’encontre de la star de la rumba, poursuivie pour « atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité » et pour « séquestration » sur quatre danseuses pour des faits commis en région parisienne entre 2002 et 2006.
Pour les trois autres parties civiles qui l’accusaient de relations sexuelles forcées, le chanteur de 62 ans a obtenu une relaxe. Il a, cependant, été condamné à une amende de 5 000 euros pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France de trois des plaignantes. Et a dédommagé sa victime pour un montant de 5 000 euros au titre de son préjudice moral.
« Une victoire éclatante »
« C’est une victoire éclatante. C’est tout le dossier d’accusation qui s’écroule », prouvant que « les accusations contradictoires » des parties civiles « ne tenaient pas la route », a aussitôt réagi l’un des avocats de M. Olomidé, Emmanuel Marsigny. Les avocats de l’accusation n’étaient pas joignables dans l’immédiat.
Deux hommes présentés par l’accusation comme des hommes de main et poursuivis pour complicité ont, eux, été relaxés pour l’ensemble des faits.
Mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, Koffi Olomidé avait vu les chefs de poursuite retenus contre lui allégés et la procédure correctionnalisée. Les plaignantes l’accusaient de leur avoir imposé des relations non consenties lorsque l’artiste donnait des concerts ou enregistrait en France.