« Heart of a Dog » : rêverie à la mémoire d’une chienne
« Heart of a Dog » : rêverie à la mémoire d’une chienne
Par Murielle Joudet
Entre documentaire et film expérimental, le long-métrage de Laurie Anderson rend hommage à Lolabelle, morte en 2011.
Essai entre le documentaire et le film expérimental, Heart of a Dog se veut être une sorte de stèle cinématographique à la mémoire de Lolabelle, la chienne adorée de Laurie Anderson, morte en 2011. Mais le film s’échappe vite de ce programme pour se transformer en rêverie qui mêle archives vidéo, photos, dessins et expérimentations formelles.
Spiritualité bouddhiste
Ce flux d’images est porté par la voix berçante de l’artiste et musicienne qui passe d’un sujet à l’autre, laisse les souvenirs se mêler à des réflexions sur la mort, l’amour, le 11-Septembre, la surveillance américaine, ses proches, le tout teinté de spiritualité bouddhiste.
Volontairement décousu et hétérogène, le film finit inévitablement par nous égarer dans son labyrinthe d’images un peu fades et de considérations convenues. Bien qu’il dresse en creux le portrait d’une femme qu’on devine chaleureuse, sensible et attentive, il manque à Heart of a Dog une forme d’audace formelle voire un soupçon de folie.
Heart of a Dog de Laurie Anderson - Film annonce
Durée : 01:51
Documentaire américain et français de Laurie Anderson (1 h 15). Sur le Web : www.tamasa-cinema.com/film/heart-of-a-dog