Une enveloppe de 6 millions d’euros pour financer des petits déjeuners pour écoliers de zone prioritaire
Une enveloppe de 6 millions d’euros pour financer des petits déjeuners pour écoliers de zone prioritaire
Le Monde.fr avec AFP
Cette mesure, qui fait partie du plan pauvreté du gouvernement, devrait permettre à 100 000 enfants « de ne pas commencer la journée le ventre vide ».
L’Etat va financer les petits déjeuners gratuits à l’école à hauteur de 6 millions d’euros en 2019, ont annoncé, mardi 23 avril, le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la santé, Christelle Dubos.
Cette mesure fait partie des promesses du plan pauvreté, annoncé en septembre dernier par le président de la République, et concernera, à terme, « 100 000 enfants » dans les « territoires prioritaires », précisent les deux ministres dans un communiqué.
L’initiative, déjà déployée dans huit académies tests – Amiens, La Réunion, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles –, sera « généralisée au mois de septembre à l’ensemble du territoire français ».
« Réduction des inégalités »
« L’objectif est de permettre aux enfants de ne pas commencer la journée le ventre vide, de rester concentrés pendant toute la matinée et, ainsi, d’apprendre dans les meilleures conditions », expliquent les deux ministres, qui ont prévu de se rendre dans une école de l’Oise mardi pour partager un petit déjeuner avec les élèves.
« Cette mesure participe à la réduction des inégalités, dès le plus jeune âge », ajoutent-ils. Les écoles doivent être volontaires et appartenir à une zone REP (réseau d’éducation prioritaire), REP + ou quartiers politiques de la ville ou encore certaines zones rurales où « le besoin social est identifié ».
Ces petits déjeuners devront être « équilibrés et de qualité », « servis dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène alimentaire », « ouverts à tous les enfants » et « accompagnés d’une action d’éducation à l’alimentation ».
Le ministère de l’éducation nationale pilotera ce dispositif, qui sera budgété à hauteur de « 12 millions d’euros en année pleine, dès 2020 ». Le plan pauvreté – doté de 8,5 milliards d’euros – comprend également la cantine à 1 euro, mais aussi le revenu universel d’activité (RUA) qui fusionnera « le plus grand nombre possible de prestations », du RSA aux aides au logement, et dont « l’Etat sera entièrement responsable », avait annoncé Emmanuel Macron en septembre.
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