Barbara, la gardienne auriverde lors de Brésil-Australie, le 13 juin à Montpellier. / GERARD JULIEN / AFP

  • C’était hier

Austalie - Brésil (groupe C) : 3-2. Après leur défaite surprise face à l’Italie lors de la première journée, les Australiennes se sont de nouveau fait peur avant de renverser le Brésil jeudi. Menées au score 2-0 après un penalty de la star Marta, de retour de blessure, et un but de l’infatigable Cristiane, les Australiennes se sont ressaisies juste avant la pause grâce à Caitlin Foord. En seconde période, les « Matildas » ont pris le dessus grâce notamment à un but de Chloe Logarzo avant que le corps arbitral fasse basculer la rencontre sur une décision pour le moins étrange. Malgré une position de hors-jeu flagrante de Samantha Kerr, qui faisait action de jeu puisqu’elle bataillait entre les deux défenseuses, l’arbitre et la VAR ont décidé d’accorder aux Australiennes le but contre son camp de la Brésilienne Monica, qui a dévié un centre d’une tête malheureuse lors de cette action, tout aussi malheureuse.

Au final, les Australiennes se sont rassurées et relancées en rejoignant leurs adversaires du jour avec trois points, en attendant Italie-Jamaïque aujourd’hui.

Chine - Afrique du Sud (groupe B) : 1 - 0. Les Roses d’acier se sont imposées face aux Sud-Africaines grâce à un but de Li Ying à la quarantième minute. Cette victoire a permis par ricochet à la France d’obtenir sa qualification pour les 8e de finale de la Coupe du monde, l’assurant de terminer au pire parmi les quatre « meilleurs troisièmes » et de passer au tour suivant. Le succès chinois fait également un autre heureux, avec en plus la qualification de l’Allemagne, qui terminera forcément dans les deux premiers du groupe B.

  • C’est aujourd’hui

Japon - Ecosse (groupe D) à 15 heures. Pour les Japonaises ce match est capital. Tenues en échec par l’Argentine (0-0) lors du premier match de la compétition, lundi 10 juin, les vice-championnes du monde en titre (en 2015) sont tombées de haut et doivent battre les Ecossaises pour conserver une chance d’accéder aux huitièmes de finale. Face aux Argentines, les Japonaises se sont montrées peu réalistes, enferrées dans des dribbles inutiles. « Certaines joueuses ont été dépassées par le nombre de spectateurs présents », a fait valoir la sélectionneuse, Asako Takakura, évoquant aussi une certaine suffisance : « Peut-être qu’on a cru que la victoire serait facilement acquise, vu la différence au classement FIFA des deux équipes. Mais ce classement ne veut rien dire en Coupe du monde. » L’Ecosse, en l’occurrence, est 20e au classement et participe à son second grand rendez-vous international, après l’Euro 2017. Mais, tout cela « ne veut rien dire »… Désormais, Asako Takakura l’assure : « Nous sommes challengers, et non plus favoris. »

Jamaïque - Italie (groupe C) à 18 heures. Elles ont créé l’une des surprises de ce début de Mondial. En battant, dimanche 9 juin, les Australiennes (2-1), qui figurent au rang des outsiders de la Coupe du monde, les Italiennes ont frappé fort pour leur retour dans une compétition où elles n’avaient plus figuré depuis vingt ans. Cette victoire confirme qu’un vent nouveau souffle sur le football italien, où plusieurs clubs de renom ont développé des sections féminines. Si elles veulent continuer à croire à la possibilité d’accéder aux huitièmes de finale, dans un groupe très relevé où, outre les Australiennes, figurent aussi les Brésiliennes, les Azzurre vont devoir prendre l’ascendant sur les Jamaïcaines. Celles-ci, pour leur premier match, n’avaient pu résister au-delà de la première mi-temps face au Brésil (0-3).

Angleterre - Argentine (groupe D) à 21 heures. C’est une autre des surprises des premiers matchs de la phase de poule : l’Argentine a décroché, lundi 10 juin, un match nul (0-0) contre les Japonaises, vice-championnes du monde de la dernière édition en 2015 et championnes du monde en 2011. Cela a presque valeur d’exploit pour une sélection Albiceleste, 37e au classement de la Fédération internationale de football (FIFA) et qui n’a jamais franchi le premier tour d’un Mondial en deux participations (2003, 2007). Face à elles, les Argentines voient toutefois se dresser des Anglaises, qui ont honoré leur statut de membre du club des favorites en commençant par une victoire contre l’Ecosse (2-1).

  • C’est vu

Les Ecossaises ont un échauffement un peu spécial pour cette Coupe du monde avec… un poulet en plastique. Le son aigu et quelque peu ridicule produit par le gallinacé semble détendre l’atmosphère chez celles qui n’ont pour l’instant pas marqué de point dans ce Mondial et qui rêvent de plumer le Japon, vendredi.

  • C’est dit

« Le club et son entraîneur ont estimé qu’il était nécessaire de modifier l’organisation technique pour impulser une nouvelle dynamique et pour que des méthodes et une approche différentes permettent à l’équipe féminine de se régénérer et de continuer à progresser. »

C’est à travers ces quelques mots que la direction de l’Olympique lyonnais (OL) a annoncé dans un communiqué, jeudi 13 juin, qu’était mis un terme au contrat de l’entraîneur de l’équipe féminine, Reynald Pedros.

Ce dernier aura passé deux saisons sur les bords du Rhône. Avec, à la clé, la conquête de cinq nouveaux trophées (deux Ligue des Championnes, deux titres de Championnes de France, une Coupe de France) par une équipe dont la plupart des joueuses évoluent, ces jours-ci, sur les pelouses de la Coupe du monde. Que ce soit au sein de Bleues (dont elles constituent la colonne vertébrale) ou dans d’autres sélections nationales. « C’était important de ne pas faire l’année de trop », a justifié l’intéressé sur Canal+.

  • C’est entendu

Bonne ambiance dans le bus des Sud-Africaines. Après l’entraînement, jeudi, elles ont entonné le célèbre tube de Whitney Houston, I Will Always Love you. Le tout, presque sans fausse note, s’il vous plaît.

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