Lyon : enquête ouverte après la blessure à l’œil d’un homme le soir de la victoire de l’Algérie
Lyon : enquête ouverte après la blessure à l’œil d’un homme le soir de la victoire de l’Algérie
Le Monde.fr avec AFP
Les proches du jeune homme de 20 ans suspectent les forces de l’ordre d’être responsables de sa blessure à l’œil, le soir de la finale de la Coupe d’Afrique des nations.
Supporteurs de l’Algérie à Lyon, vendredi soir 19 juillet. / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
Une enquête a été ouverte par la justice, samedi 21 juillet, pour éclaircir les circonstances dans lesquelles un jeune homme a été blessé à l’œil à Lyon, vendredi soir, lors des célébrations de la victoire de l’Algérie en finale de la Coupe d’Afrique des nations, a appris l’Agence France-Presse auprès du parquet.
Informé samedi matin de l’hospitalisation d’un homme présentant « une blessure au visage susceptible d’avoir été occasionnée au cours des événements de la nuit », le procureur de la République de Lyon, Nicolas Jacquet, a indiqué à l’AFP avoir « immédiatement » diligenté une enquête.
Audition de la victime « dès que possible »
Selon France 3 Rhône-Alpes, qui a révélé l’information, le jeune homme de 20 ans, originaire des monts du Lyonnais, était venu vendredi soir dans le centre-ville de Lyon pour fêter la victoire de l’Algérie face au Sénégal et aurait perdu un œil après avoir reçu un projectile.
Ses proches, interrogés par la chaîne régionale, accusent les forces de l’ordre d’avoir atteint le jeune homme avec un lanceur de balles de défense. L’état de santé de la victime ne permettait pas, samedi, de procéder à son audition et à un examen médico-légal, a précisé M. Jacquet, assurant que ceux-ci seront réalisés « dès que possible ».
Des scènes de liesse, la plupart du temps bon enfant, se sont déroulées dans les rues de Lyon vendredi soir, dès la victoire de l’Algérie à la Coupe d’Afrique des nations, face au Sénégal. Un bref accrochage avait opposé supporters de l’Algérie et forces de l’ordre, visées par des projectiles sur le pont de la Guillotière. Les assaillants avaient été rapidement dispersés après quelques jets de grenades lacrymogènes, avait alors constaté un journaliste de l’AFP.