Le 12 août 2019, des rassemblements pro-démocratie ont paralysé l’aéroport international de Hongkong. Le mouvement pro-démocratie est parti début juin du rejet d’un projet de loi hongkongais, autorisant les extraditions vers la Chine. Il a depuis considérablement élargi ses revendications pour dénoncer le recul des libertés et les ingérences de la Chine.

Un homme soupçonné d’être un espion à la solde de Pékin, a été arrêté et battu par des manifestants, avant d’être évacué en ambulance. Il s’agissait en réalité d’un reporter du Global Times, quotidien nationaliste chinois très opposé au mouvement.

La Chine a dénoncé mercredi des agressions « quasi-terroristes » contre ses ressortissants à Hong Kong. La télévision chinoise avait diffusé une vidéo montrant une file des blindés de transport de troupes se dirigeant vers Shenzhen, aux portes de Hong Kong.

Les services de renseignement américains ont confirmé qu’il s’agissait d’un déploiement de l’armée chinoise « à la frontière avec Hongkong ».