Notre-Dame : face au risque d’effondrement, le ministère justifie une reprise « urgente » des travaux
Notre-Dame : face au risque d’effondrement, le ministère justifie une reprise « urgente » des travaux
Le Monde.fr avec AFP
Alors que les travaux ont été interrompus le 25 juillet en raison des risques de contamination au plomb, le ministère de la culture appelle à une reprise rapide des travaux.
Les ouvriers installent des palissades devant la cathédrale Notre-Dame de Paris avant les travaux de décontamination du 13 août 2019. / BERTRAND GUAY / AFP
Notre-Dame de Paris a enregistré des chutes de pierres après la canicule et court encore un risque potentiel d’effondrement, a fait savoir le ministère de la culture. Le « rythme des travaux » depuis le 16 avril doit donc s’adapter à cette « urgence impérieuse », précise le ministère, répondant aux accusations de Mediapart et d’associations qui les accusent de négligences, notamment quant aux risques de plombémie des ouvriers travaillant sur le chantier.
« L’ensemble des services de l’Etat impliqués dans le chantier ont fait de la santé des travailleurs intervenant sur ce chantier une priorité absolue, primant sur toute autre considération », s’est justifié le ministère de la culture. Il énumère notamment différentes mesures prises « pour préserver l’état de santé des travailleurs » dès les 18 et 22 avril par la direction régionale des affaires culturelles (DRAC).
Reprise des travaux le 19 août
Le ministère souligne la nécessité de reprendre vite les travaux, après leur interruption actuelle :
« Aujourd’hui, l’édifice fait toujours l’objet d’un arrêté de péril du préfet de police, en date du 17 avril, et de nouvelles chutes de pierre des voûtes de la nef se sont très récemment produites suite à l’épisode de canicule. »
Les travaux ont été interrompus le 25 juillet sur préconisation de l’inspection du travail en raison des risques de contamination au plomb. Ils doivent reprendre lundi 19 août. « C’est uniquement l’urgence liée à ce risque persistant d’effondrement qui justifie le rythme des travaux engagés depuis le 16 avril », a insisté le ministère.
« Les préconisations de l’inspection du travail ont déjà été largement prises en compte par la maîtrise d’ouvrage et le seront également pendant toute la durée de l’opération de conservation et de restauration de la cathédrale », a-t-il encore assuré, en réponse aux inquiétudes exprimées par les associations.
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