Israël lève le bouclage des territoires palestiniens
Israël lève le bouclage des territoires palestiniens
Le Monde.fr avec AFP
Les contrôles de sécurité continuent toutefois à Yatta, localité d’origine des auteurs de l’attentat de mercredi dans le sud de la Cisjordanie occupée.
La mesure avait suscité l’inquiétude internationale. L’armée israélienne a indiqué lundi 13 juin avoir levé dans la nuit le bouclage des territoires palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza imposé depuis vendredi après un attentat qui a coûté la vie à quatre Israéliens.
« Le bouclage a été levé intégralement comme prévu durant la nuit de dimanche à lundi », a déclaré une porte-parole de l’armée. Cependant, « les contrôles de sécurité continuent » à Yatta, a-t-elle affirmé, interrogée pour savoir si le bouclage de la localité d’origine des auteurs de l’attentat de mercredi dans le sud de la Cisjordanie occupée avait également été levé.
Le bouclage des territoires était entré en vigueur vendredi matin, interdisant aux Palestiniens d’entrer en Israël et à Jérusalem-Est annexée et occupée, sauf pour la première grande prière hebdomadaire du ramadan vendredi.
« Punition collective »
Fouilles à un point de contrôle de l’armée israélienne à Bethléem, en Cisjordanie, vendredi 10 juin. | Nasser Shiyoukhi / AP
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou avait également annoncé jeudi l’annulation des dizaines de milliers de permis d’entrer en Israël délivrés à des Palestiniens de Cisjordanie et, dans une moindre mesure, de Gaza pour le ramadan, le mois de jeûne musulman qui a commencé le lundi précédent.
Les mesures israéliennes ont suscité l’inquiétude internationale. Tout en rappelant la condamnation par Paris de « l’ignoble attentat » de Tel-Aviv, le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, avait souligné qu’il fallait « faire attention à tout ce qui peut attiser les tensions ».
Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme avait aussi condamné vendredi l’attentat de Tel-Aviv tout en prévenant que le bouclage des territoires pourrait être assimilé à une « punition collective ».