Présidentielle américaine : les foudres de Trump s’abattent sur Clinton
Présidentielle américaine, J-137 : les foudres de Trump s’abattent sur Clinton
De la « menteuse de classe mondiale » au sit-in des représentants démocrates, l’essentiel de la campagne américaine.
Des partisans de Trump face à ses détracteur, à New York, le 21 juin 2016. | Drew Angerer / AFP
Le fait du jour
Alors que la future candidate démocrate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, dépeint depuis plusieurs semaines un adversaire « inapte », de par son caractère, à la fonction suprême, le futur candidat républicain, Donald Trump, l’a vivement attaquée mercredi 22 juin. « Elle croit avoir droit [à la présidence], son slogan de campagne c’est “je suis avec elle”. Vous savez ce que je réponds à cela ? Je suis avec vous, le peuple américain. Elle pense que tout n’est question que d’elle, je sais qu’il n’est question que de vous », a affirmé le magnat de l’immobilier au cours d’un discours prononcé à l’aide de téléprompteurs.
M. Trump n’a pas rompu avec les outrances pour définir sa future rivale, qualifiée de « menteuse de classe mondiale ». « C’est peut-être la personne la plus corrompue à jamais s’être présentée à la présidence », a-t-il ajouté, avant d’affirmer que l’ancienne secrétaire d’Etat (2009-2013) avait utilisé la diplomatie américaine comme un « fonds spéculatif personnel, rendant des faveurs à des régimes d’oppression et à beaucoup d’autres » en échange de largesses dont avait bénéficié la fondation créée par son mari, l’ancien président démocrate Bill Clinton. « Elle s’est enrichie en vous appauvrissant », a-t-il ajouté à l’attention des électeurs.
La phrase du jour
« Il semble que je ne serai pas le candidat investi. »
Le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, candidat malheureux à l’investiture démocrate, a fait un nouveau pas vers l’acceptation de sa défaite lors d’un entretien à la chaîne C-SPAN. Depuis la fin des primaires, le 14 juin, au cours desquelles il a été nettement distancé par sa rivale, M. Sanders s’est refusé à reconnaître son échec et à se prononcer pour ou contre un soutien à Mme Clinton.
La vidéo du jour
A l’invitation du militant des droits civiques John Lewis, représentant de Géorgie, les démocrates de la Chambre des représentants ont tenu un symbolique sit-in à même le sol de leur palais, mercredi 22 juin, pour protester contre l’absence de vote pour encadrer les ventes d’armes. Cette manifestation est intervenue moins d’une semaine après l’intervention de de quatorze heures du sénateur démocrate Chris Murphy en faveur du contrôle des armes. Le Sénat a repoussé le 20 juin quatre propositions rivales démocrates et républicaines visant le commerce des armes à feu.
Sit-In on House Floor
Durée : 07:05
Le chiffre du jour
Hillary Clinton peut désormais se targuer du soutien de deux grandes figures du Parti républicain. Après Richard Armitage, secrétaire d’Etat adjoint pendant la présidence de George W. Bush, c’est Brent Scowcroft, qui a occupé de nombreuses fonctions sous la même présidence et sous celle de George W. H. Bush, qui s’est prononcé publiquement en faveur de la future candidate démocrate, mercredi 22 juin.
La photo du jour
Dans un rassemblement de soutien à Hillary Clinton, à Raleigh (Caroline du Nord), le 22 juin 2016. | SARA D. DAVIS / AFP
A suivre
Le sénateur sortant de Floride Marco Rubio, candidat malheureux à l’investiture républicaine, a officialisé le 22 juin sa candidature à un nouveau mandat, après avoir longtemps assuré qu’il ne se représenterait pas. M. Rubio l’a annoncé dans un discours très critique envers Donald Trump, pour des propos visant les origines mexicaines du juge qui instruit en Californie des plaintes visant la Trump University, de coûteuses formations en management.