Un an après, sur la route des Balkans où se pressaient les réfugiés
Un an après, sur la route des Balkans où se pressaient les réfugiés
Antonio Brodic est photographe de l’agence de presse Reuters. Il décide en 2016 de retourner sur la route des migrants qui avait marqué l’actualité et les esprits de l’été précédent.
Gare, point de frontière, chemins de traverse, tout est désert. Ces lieux qui accompagnaient, en 2015, les dizaines de milliers de migrants en quête d’Europe, sont vides. Les déplacés sont pourtant plus nombreux que jamais, coincés aux frontières ou dans des camps. Beaucoup d’entre eux meurent, mais on ne les voit plus. Le photojournaliste Antonio Brodic a décidé de retourner, sept mois après, sur les lieux où il avait capturé l’arrivée de milliers de migrants.
Des migrants marchent en direction de la frontière hongroise après être arrivés à la gare de Botovo.
Dans un cimetière près de Tovarnik, des migrants attendent avant d’embarquer dans des bus, après avoir traversé la frontière serbe.
Des migrants, près de Trnovec, attendent avant de traverser la frontière slovène.
En provenance de Dobova, des migrants se dirigent vers un camp de transit à Brezice.
Un officier de police slovène porte un enfant, alors que des migrants en provenance de Trnovec pénètrent sur le sol slovène.
Des policiers recadrent des migrants lors d’une bousculade à Tovarnik.
Près du village de Berkasovo, des bénévoles tentent d’aider des migrants alors qu’ils essaient de traverser la frontière croate.
Un enfant près du village de Berkasovo, en Serbie.
Des migrants essaient de monter à bord d’un train à la gare de Tovarnik.
Une bénévole débarrasse ce qui a été laissé par les migrants à la gare de Tovarnik.
Près du village de Berkasovo, des migrants attendent avant de pouvoir passer la frontière croate.