Terrorisme : un jeune homme de 18 ans en contact avec Rachid Kassim mis en examen
Terrorisme : un jeune homme de 18 ans en contact avec Rachid Kassim mis en examen
Le Monde.fr avec AFP
Soupçonné de vouloir commettre une attaque et en lien avec le djihadiste français, l’adolescent, inconnu des services de renseignement, a été mis en examen et écroué.
Un jeune homme de 18 ans, en lien avec le djihadiste français Rachid Kassim et soupçonné de vouloir commettre une attaque, a été mis en examen pour association de malfaiteurs criminelle en relation avec une entreprise terroriste, et écroué, mardi 4 octobre au soir, selon une source judiciaire.
Inconnu des services de renseignement, il avait été interpellé vendredi lors d’une opération antiterroriste à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, menée par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et du RAID.
« Il y avait une suspicion de passage à l’acte » du jeune homme, décrit comme « une personnalité fragile », a relevé une source proche de l’enquête. Il était en contact via la messagerie Telegram avec Rachid Kassim, soupçonné de téléguider des attentats en France depuis la zone irako-syrienne.
Une dizaine de personnes interpellées
Rachid Kassim, 29 ans, originaire de Roanne dans la Loire, est suspecté d’avoir inspiré de manière plus ou moins directe l’assassinat d’un policier et de sa compagne le 13 juin à Magnanville (Yvelines), et celui d’un prêtre égorgé dans son église à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) le 26 juillet.
Il aurait aussi piloté les projets d’attentats du commando de femmes, arrêté début septembre à Boussy-Saint-Antoine (Essonne) après la découverte d’une voiture chargée de bonbonnes de gaz en plein cœur de Paris.
Ces dernières semaines, une dizaine de personnes, souvent jeunes voire mineures, ont été interpellées et écrouées, soupçonnées de vouloir commettre des attaques djihadistes. La plupart étaient en contact, via Telegram, avec Rachid Kassim.
Ces arrestations interviennent alors que, selon le premier ministre Manuel Valls, la menace terroriste est « maximale » en France, touchée depuis 2015 par une série d’attentats qui ont fait 238 morts.