« The Birth of a Nation » : un cas d’école de formalisme hollywoodien ?
« The Birth of a Nation » : un cas d’école de formalisme hollywoodien ?
Par Anna Moreau
Durée : 03:43
The Birth of a Nation, c’est d’abord un film de 1915, réalisé par D.W. Griffith. Un film important dans l’histoire du cinéma américain, mais jugé ségrégationniste et raciste. Avec le nouveau The Birth of a Nation, le réalisateur Nate Paker fait référence à cette année zéro du cinéma américain traitant de l’esclavage, mais la comparaison s’arrête là.
Le film raconte l’histoire vraie de Nat Turner, un esclave africain-américain qui, en 1831, mena une violente révolte de quarante-huit heures contre les Blancs. Soixante Blancs et encore plus de Noirs perdirent la vie lors de ce soulèvement, l’une des plus importantes rébellions d’esclaves aux Etats-Unis. Pour les critiques du Monde, le réalisateur Nate Parker s’enferme toutefois dans des clichés hollywoodiens qui appauvrissent le film.