Donald Trump nie avoir demandé au patron du FBI de classer une enquête
Donald Trump nie avoir demandé au patron du FBI de classer une enquête
Le Monde.fr avec AFP
Le président américain a par ailleurs critiqué la nomination d’un procureur spécial dans l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle.
Donald Trump, lors d’une conférence de presse dans les salons de la Maison Blanche avec le président colombien Juan Manuel Santos, le 18 mai. | Andrew Harnik / AP
Alors que les soupçons sur les liens entre Donald Trump et la Russie s’accumulent, le président américain a nié jeudi 18 mai avoir jamais demandé à l’ancien directeur du FBI James Comey, qu’il a limogé le 9 mai, de mettre un terme à l’enquête de la police fédérale sur son ancien conseiller Michael Flynn, ce qu’affirme le New York Times, citant un mémo confidentiel attribué à M. Comey.
« Toute cette histoire est une chasse aux sorcières », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse dans les salons de la Maison Blanche avec le président colombien Juan Manuel Santos. « Il n’y a aucune collusion (…), zéro » avec Moscou, a-t-il martelé, tout en prenant soin de souligner – nuance de taille au moment où l’étau semble se resserrer sur certains de ses proches – qu’il ne pouvait parler que pour lui-même.
« Cela divise le pays »
« Avez-vous, à un moment ou un autre, demandé au directeur du FBI James Comey, d’une manière ou d’une autre, de clore ou ralentir une enquête concernant Michael Flynn et… ? », lui a demandé un journaliste jeudi.
« Non, non. Question suivante ? », a interrompu le président, visage fermé.
Le républicain a également critiqué la nomination d’un procureur spécial – l’ancien directeur du FBI Robert Mueller – pour enquêter sur les soupçons de collusion entre la Russie et son équipe de campagne. « Je pense que cela divise le pays », a-t-il déclaré.
L’agence Reuters a en effet affirmé, jeudi 18 mai, que Michael Flynn et d’autres conseillers de la campagne du président américain ont été en contact avec des responsables russes et des personnes jugées proches du Kremlin à au moins 18 reprises entre avril et novembre 2016.