La réadaptation « rapide » du spationaute Thomas Pesquet sur Terre
La réadaptation « rapide » du spationaute Thomas Pesquet sur Terre
Le Monde.fr avec AFP
Après six mois dans la Station spatiale internationale, le Français n’a montré « aucun stigmate de son séjour » lors du premier examen médical réalisé.
Les images du retour sur Terre de Thomas Pesquet
Durée : 01:57
Pas de « blues de l’espace » pour Thomas Pesquet. Trois jours après son retour sur Terre, l’astronaute français se réadapte de façon « rapide » et va « vraiment bien », a annoncé lundi 5 juin son médecin à l’Agence spatiale européenne (ESA), Brigitte Godard.
Après six mois dans la Station spatiale internationale, Thomas Pesquet n’a montré « aucun stigmate de son séjour » lors du premier examen médical réalisé dès l’atterrissage de la capsule Soyouz, vendredi après-midi dans les steppes du Kazakhstan. « Thomas n’avait pas de lésions cutanées qu’on retrouve souvent et qui sont dues au harnais utilisé par les astronautes pour courir sur le tapis roulant de la Station spatiale internationale », a précisé Brigitte Godard.
Des progrès « d’heure en heure »
Rentré en Allemagne dans la nuit du 2 au 3 juin, le spationaute a pu regagner son appartement de Cologne, avec sa compagne. « Le premier jour, on pouvait voir les progrès d’heure en heure. Plus il marchait, mieux il se déplaçait », s’est réjouie son médecin.
Thomas Pesquet, qui a subi dimanche une biopsie des muscles du mollet et de la cuisse, n’en a toutefois pas fini avec les examens médicaux. Dans les trois prochaines semaines, il devra subir une batterie de tests « pour le cœur, les muscles et les os, des examens neurologiques et des prises de sang ». La santé de ses yeux notamment va être analysée de près : « Une première partie des examens oculaires a été faite dimanche. Le reste sera réalisé dans la semaine avec ultrasons, examen de rétine et résonance magnétique nucléaire. »
Certains examens médicaux et physiologiques seront ensuite refaits « au bout de quelques mois, six mois et un an », selon Brigitte Godard.