Parcoursup : 19 000 places supplémentaires déjà financées, d’après le ministère
Parcoursup : 19 000 places supplémentaires déjà financées, d’après le ministère
750 000 futurs étudiants ont déjà créé leur dossier sur Parcoursup, soit « 100 000 de plus que l’an dernier à la même époque »
Des étudiants à la fac de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen. | CHARLY TRIBALLEAU / AFP
A l’approche de la clôture des vœux le 13 mars, la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, confirme vendredi le financement de 19 000 places supplémentaires pour la rentrée 2018, dans un entretien au journal Les Echos. En janvier, à l’ouverture de la plateforme d’orientation Parcoursup, Frédérique Vidal avait promis 22 000 places.
Sur ces 19 000 places, 2 000 concernent les BTS et environ 17 000 sont en licence. « Il s’agit pour moitié des Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), la filière universitaire la plus surchargée (où 3 000 créations de places sont financées), du droit (2 000), de l’écogestion (2 000) et Paces (Première année commune aux études de santé, 1 700) », détaille la ministre, qui n’évoque pas la situation des Instituts universitaires de technologie (IUT). Concernant la répartition géographique, l’Ile-de-France récupère environ 3 400 places supplémentaires, contre 1 800 pour la région Occitanie, par exemple.
Frédérique Vidal se dit aujourd’hui prête à aller plus loin. « S’il est nécessaire d’aller au-delà de 22 000, nous le ferons », indique-t-elle. 28 000 bacheliers supplémentaires devraient rejoindre l’enseignement supérieur à la rentrée prochaine.
Le ministère indique que 750 000 futurs étudiants ont déjà créé leur dossier sur Parcoursup, ce qui représente « 100 000 de plus que l’an dernier à la même époque ».
Projet de l’étudiant « prioritaire »
Les capacités d’accueil ne seront pas définies en fonction des débouchés, mais bien du projet professionnel de l’étudiant. Le sujet sera notamment à l’ordre du jour devant les élus de la communauté universitaire. Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) se réunira le 5 mars pour préciser cela.
Evoqués lors de l’examen de la loi, trois éléments devraient être pris en compte pour définir les capacités d’accueil de chaque filière : le projet des étudiants, les projets de l’établissement et les perspectives d’insertion professionnelle. Dans un projet de décret évoqué par le site EducPros, le projet de l’étudiant serait « prioritaire » dans la détermination du nombre de places.
Ce premier rendez-vous du Cneser sera également l’occasion d’évoquer plus généralement le fonctionnement de la plateforme, ainsi que son calendrier.