Aubervilliers : trois personnes écrouées pour une série de vols violents dans le quartier chinois
Aubervilliers : trois personnes écrouées pour une série de vols violents dans le quartier chinois
Le Monde.fr avec AFP
Trois hommes, âgés de 19 à 21 ans, sont soupçonnés d’avoir commis au moins seize vols avec violences.
Trois personnes âgées de 19 à 21 ans ont été mises en examen et écrouées samedi 5 mai pour une série de vols avec violences dans le quartier chinois d’Aubervilliers, où sont installés de nombreux grossistes en textile, selon l’AFP, qui a interrogé le parquet de Bobigny.
Les trois hommes, soupçonnés d’avoir commis seize vols violents, avaient été interpellés mercredi 2 mai dans cette commune de la Seine-Saint-Denis, qui abrite la première plate-forme européenne d’import-export avec la Chine.
« Depuis mars, le secteur des “grossistes” fait l’objet d’une recrudescence de vols avec violences. Les victimes sont notamment des membres de la communauté asiatique », a rapporté à l’AFP une source policière.
Lors de la seule matinée du 27 mars, quatre vols avaient été commis avec un puissant scooter. Une enquête préliminaire avait alors été confiée au commissariat d’Aubervilliers, selon cette source.
Vendredi 4 mai, le parquet de Bobigny a ouvert une information judiciaire pour vols avec violences en bande organisée et association de malfaiteurs.
En août 2016, la mort de Zhang Chaolin avait libéré la parole sur le racisme antiasiatique
En août 2016, Zhang Chaolin, immigré chinois de 49 ans, mourut à la suite d’une agression dans ce quartier. Sa mort avait entraîné une mobilisation massive de la communauté chinoise pour dénoncer le racisme et réclamer plus de sécurité.
En août 2016, Zhang Chaolin, immigré chinois de 49 ans, mourut à la suite d’une agression dans ce quartier. / ALAIN JOCARD / AFP
Un mineur a été condamné à la fin de 2017 à deux ans de prison ferme pour cette agression. Les deux autres mis en cause, âgés de 17 et 19 ans lors des faits, seront jugés prochainement par la cour d’assises des mineurs.
Ils avaient frappé leur victime avant de s’emparer de sa sacoche, qui ne contenait qu’un chargeur de portable et quelques bonbons.