Des briques de lait contaminées par des résidus de détergent
Des briques de lait contaminées par des résidus de détergent
Le Monde.fr avec AFP
Le lot de briques de lait de la marque « J’aime le lait d’ici » a fait l’objet d’une mesure de rappel et de retrait des rayons.
Un lot de briques de lait, de la marque « J’aime le lait d’ici », contenant des résidus de produits de nettoyage a fait l’objet d’une mesure de rappel et de retrait, a annoncé dimanche 23 décembre la coopérative de lait française Sodiaal.
Le lot contaminé porte le numéro 18312, une date de péremption du 8 mars 2019, un horaire de production entre 8 h 40 et 11 h 54, ainsi que l’agrément sanitaire FR 44-025-001. Ni la zone géographique, ni la composition des détergents responsables de la contamination, ne sont précisées dans la fiche d’information que s’est procurée l’AFP.
« Erreur humaine »
La société CSA, qui commercialise le produit pour Orlait, a procédé à ce retrait/rappel après avoir reçu « une réclamation pour du lait de couleur brune », a précisé Sodiaal qui détient notamment les marques Candia, Entremont, Le Rustique, Cœur de Lion, RichesMonts, Régilait, ou encore Yoplait.
« Cet incident est lié à une erreur humaine » et « s’est produit sur une très courte durée, environ deux minutes dans la ligne de production », a souligné la première coopérative de lait française qui dit n’avoir reçu « aucun signalement de consommateurs malades », contrairement à des allégations en ce sens qui circulent sur Facebook.
« Une analyse » a été lancée à la suite de ce problème qui concerne des « réseaux de distributeurs spécialisés dans la restauration et quelques magasins Systèmes U », selon Sodiaal. La marque « J’aime le lait d’ici » appartient à Orlait, dont Candia, elle-même filiale de Sodiaal, est l’actionnaire majoritaire.
Sodiaal, dont le chiffre d’affaires s’élève à 5,1 milliards d’euros, a collecté 4,7 milliards de litres de lait auprès de 20 000 producteurs l’an dernier. Le groupe, qui emploie plus de 9 000 salariés, est présent dans les produits laitiers frais mais aussi les laits en poudre dont les laits infantiles. Depuis 2014, le groupe a élargi son activité aux produits surgelés avec l’intégration du pâtissier et traiteur Boncolac.
Il y a tout juste un an, le groupe laitier Lactalis avait été contraint d’arrêter sa production à l’usine de Craon et de rappeler l’ensemble de la production de lait infantile de cette usine à la suite d’un scandale lié à la contamination à la salmonelle.