Présidentielle américaine : Donald Trump gagne du terrain au Congrès
Présidentielle américaine, J-192 : Donald Trump gagne du terrain au Congrès
Du nombre croissant de soutiens de représentants à M. Trump aux économies forcés de Bernie Sanders, l’essentiel de la campagne américaine.
Des partisans du candidat républicain Donald Trump lors d'un meeting à Costa Mesa, en Californie, jeudi 28 avril 2016. | MIKE BLAKE / REUTERS
Le fait du jour
Le magnat de l’immobilier Donald Trump avait débuté la course pour l’investiture républicaine sans le moindre soutien au Congrès. Il est en train de rattraper son retard au fur et à mesure de son avancée vers le nombre de délégués nécessaires pour devenir le candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre. Le président de la commission des affaires étrangères du Sénat, Bob Corker (Tennessee), l’a félicité pour son discours de politique étrangère prononcé mercredi 27 avril, et deux autres présidents de commission de la Chambre des représentants, Bill Shuster (Pennsylvanie) and Jeff Miller (Floride), lui ont apporté leur soutien jeudi. Son conseiller Paul Manafort a rencontré un groupe d’élus le même jour pour préparer une visite du milliardaire qui pourrait se tenir en mai, selon la presse américaine.
La phrase du jour
« De toute ma vie, je n’ai jamais travaillé avec un plus misérable fils de pute »
Le retrait de la politique libère souvent la parole. L’ancien « speaker » (président) de la Chambre des représentants John Boehner l’a prouvé en se montrant assassin vis-à-vis du sénateur du Texas Ted Cruz, qui tente d’empêcher le favori Donald Trump d’obtenir l’investiture républicaine pour la présidentielle du 8 novembre. « C’est Lucifer en chair et en os », a-t-il ajouté. M. Boehner s’est exprimé jeudi 28 avril dans le cadre d’une conférence à Stanford. Le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a estimé que l’ancien « speaker » avait voulu être « honnête avec lui-même ». La formule de M. Boehner a déclenché la fureur des supporteurs du sénateur du Texas.
Mike Lee unloads on Boehner, stands up for Cruz https://t.co/hBIo4fyKpF
— marklevinshow (@Mark R. Levin)
Le tweet du jour
.@realDonaldTrump: Reconsider your use of the phrase “America First” as a slogan.
Our full statement:
https://t.co/Ci3LXTOjKH
— ADL_National (@ADL)
L’Anti-Defamation League demande à Donald Trump de renoncer au slogan « America first » (« l’Amérique d’abord »).
L’organisation de lutte contre l’antisémitisme a demandé jeudi 28 avril au favori de la course à l’investiture républicaine de renoncer au slogan isolationniste « America first » utilisé lors d’un discours de politique étrangère prononcé la veille. L’organisation rappelle que ce slogan avait été celui de l’aviateur Charles Lindberg avant la seconde guerre mondiale, dont elle souligne les sympathies pronazis.
Le chiffre du jour
Le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, en difficulté dans la course à l’investiture démocrate, a décidé de réduire de 200 000 dollars ses dépenses de publicité dans l’Indiana, à cinq jours des primaires du 3 mai. M. Sanders est pourtant légèrement distancé dans les intentions de vote dans cet Etat par la favorite Hillary Clinton.
La photo du jour
Le candidat républicain et gouverneur de l'Ohio, John Kasich, en meeting à Medford, dans l'Etat d'Oregon, jeudi 28 avril 2016. | Jamie Lusch / AP
A suivre
Alors que les candidats républicains John Kasich et Donald Trump devaient faire campagne vendredi 29 avril en Californie, le troisième homme de la course à l’investiture du Grand Old Party, Ted Cruz, prendra la parole dans un meeting dans l’Indiana, un Etat dans lequel il jette toutes ses forces pour empêcher que le magnat de l’immobilier rafle la totalité des délégués en jeu le 3 mai du fait de la règle du « winner-take-all » (« le gagnant emporte tout »).