Rugby : « Very bad trip » à Las Vegas pour Martin Castrogiovanni
Rugby : « Very bad trip » à Las Vegas pour Martin Castrogiovanni
Le Racing 92 a décidé mardi soir de mettre à pied son joueur italien, qui avait « séché » la demi-finale du club en Coupe d’Europe, prétextant un problème personnel.
Martin Castrogiovanni sur le chemin de Florian Fritz, le 17 avril 2016, à Toulouse. | PASCAL PAVANI / AFP
Les piscines de Las Vegas ont semble-t-il plus d’attrait que la pelouse de Nottingham. Alors que ses coéquipiers du Racing 92 se qualifiaient aux dépens de Leicester, dimanche 24 avril, pour la première finale de l’histoire du club en Coupe d’Europe, Martin Leandro Castrogiovanni passait du bon temps aux Etats-Unis dans la capitale des jeux de hasard.
Arguant, selon L’Equipe, d’un problème personnel à régler, le pilier italien accompagnait en réalité ce week-end les footballeurs du Paris-Saint-Germain partis célébrer leur victoire en Coupe de la Ligue, samedi, sur Lille, et avec qui il a pris ses habitudes dans les meilleurs restaurants de la capitale.
Reconnaissable à son tatouage tribal sur l’épaule gauche, « Castro » a été pris en flagrant délit de festivités par les photographes du groupe Bulls Press. Des clichés publiés sur le site du journal suédois Expressen et dans L’Equipe, mardi 26 avril, l’affichent aux côtés de Zlatan Ibrahimovic, Javier Pastore, tous deux en marcel… et d’une baigneuse (dés) habillée en conséquence.
Mise à pied
Le soir même, le club des Hauts-de-Seine annonce la sanction : « Le Racing a décidé de mettre à pied son joueur », annonce-t-il par communiqué, « et de lancer une procédure juridique ». Question de principe. Une sanction d’autant plus facile à prendre, diront les plus cyniques, que l’international italien a peu fait partie du XV de départ du Racing cette saison.
Sous les ordres de Laurent Travers, à 34 ans, le joueur italien n’a jusque-là disputé que six matchs avec le Racing, dont quatre en championnat de France, où le Racing est actuellement à la quatrième place de la saison régulière et escompte toujours un premier titre depuis 1990, et deux autres rencontres en Coupe d’Europe, où le Racing s’est qualifié pour la première fois de sa longue histoire en finale, qu’il disputera samedi 14 mai, dans le « grand stade » de Lyon, face aux Anglais des Saracens.
Déjà double champion d’Europe en titre avec Toulon, pas sûr que Castrogiovanni ait l’occasion de réintégrer l’effectif racingman d’ici là. Les joueurs du PSG, eux, n’ont pour l’instant eu droit à aucune remontrance de la part de leurs employeurs qatariens. Leur performance sera néanmoins scrutée avec intérêt vendredi prochain en championnat face à Rennes.