Le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, le 10 mai à Salem dans le Massachusetts. | Danielle Peterson / AP

Hillary Clinton et Bernie Sanders étaient au coude à coude dans la primaire démocrate du Kentucky, mardi 17 mai. Selon la formule consacrée aux Etats-Unis, les résultats sont « too close to call », en d’autres termes, il était impossible de désigner officiellement un gagnant.

L’ancienne secrétaire d’Etat a obtenu 46,7 % des voix contre 46,3 % pour le sénateur du Vermont, selon des résultats portant sur 99 % des bureaux de vote, soit un écart de moins de 2 000 voix sur plus de 450 000. Ce scrutin serré illustre une nouvelle fois la division des démocrates au fil de ce processus qui doit aboutir à la désignation du candidat du parti à la présidentielle du 8 novembre. Le Kentucky n’était pas considéré comme un terrain favorable à l’ex-First Lady, après la victoire de M. Sanders en Virginie occidentale et dans l’Indiana, deux Etats voisins.

Les électeurs étaient également appelés aux urnes mardi dans l’Oregon pour la primaire démocrate. Dans cet Etat, 61 délégués sont en jeu. Ils sont 55 dans le Kentucky. Mais comme l’ensemble de ces délégués est adjugé à la proportionnelle, les résultats n’infléchiront guère la tendance observée jusque-là.

Selon un décompte provisoire avant les primaires du Kentucky et de l’Oregon, Clinton disposait de 1 716 délégués et de 524 super délégués, soit un total de 2 240 voix sur les 2 382 requises pour être assurée de la nomination lors de la convention nationale du Parti démocrate, qui se tiendra à Philadelphie en Pennsylvanie, en juillet.

Bien que ses chances de l’emporter soient infimes, Bernie Sanders, représentant d’une ligne plus à gauche, a décidé de mener campagne jusqu’au bout, entretenant une certaine inquiétude dans le camp d’Hillary Clinton.

Par ailleurs, les électeurs républicains étaient aussi invités à se prononcer, mardi, dans l’Oregon. Pour Donald Trump, seul candidat encore en lice pour l’investiture du Grand Old Pary, les choses sont relativement simples. Le magnat de l’immobilier espérant arriver en position de force à la convention républicaine à Cleveland, du 18 au 21 juillet, a fait campagne dans cet Etat pour mettre la main sur ses 28 délégués.