Des morceaux de la carlingue du vol MS804 d’EgyptAir localisés
Des morceaux de la carlingue du vol MS804 d’EgyptAir localisés
Le Monde.fr avec AFP
Les débris ont été repérés sur plusieurs sites. Les opérations de recherche se poursuivent pour mettre la main sur les boîtes noires, qui cesseront d’émettre dans 8 jours.
Alors que le temps est compté pour retrouver les boîtes noires qui cesseront d’émettre le 24 juin, des débris de la carlingue de l’avion d’EgyptAir ont été localisés sur « plusieurs sites », mercredi 15 juin, rapporte la commission d’enquête égyptienne.
Seules les analyses des enregistreurs de vol pourront permettre de connaître les causes du crash de l’Airbus A320 d’EgyptAir, qui s’est abîmé entre la Crète et la côte nord de l’Égypte avec 66 personnes à bord, après avoir soudainement disparu des écrans radar.
Participant aux opérations de recherche, un navire de la compagnie française Deep Ocean Search (DOS) a « localisé plusieurs sites principaux où se trouvent des débris de la carlingue ». « L’équipe de recherche et les enquêteurs présents à bord du John Lethbridge, vont établir une carte de la répartition des débris de la carlingue », selon le communiqué.
Ce bateau, équipé d’un robot sous-marin capable de localiser et récupérer à grande profondeur les boîtes noires, était arrivé le 9 juin en Egypte pour rejoindre la zone de recherches, à quelque 290 km au nord de la côte égyptienne. Les opérations sont rendues plus difficiles en raison de la profondeur des fonds qui atteint 3 000 m dans la zone des recherches.
L’hypothèse de l’incident technique
La commission d’enquête a averti lundi que les deux boîtes noires cesseraient d’émettre leurs « pings » (écho sonar) le 24 juin. Un bâtiment de la Marine française, le Laplace, avait détecté le 1er juin le signal de l’une d’elles.
Les enquêteurs égyptiens ont d’autre part confirmé lundi – ce qu’avaient déjà dit les autorités grecques – que l’appareil avait effectué un virage de 90 degrés à gauche puis de 360 degrés à droite avant sa chute.
L’hypothèse de l’attentat, initialement mise en avant par l’Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l’incident technique : des alertes automatiques avaient en effet été émises par l’appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes.