Le candidat à l’investiture démocrate Bernie Sanders lors d’un meeting à San Pedro, en Californie, vendredi 27 mai 2016. | KEVORK DJANSEZIAN / REUTERS

  • Le fait du jour

L’équipe de campagne du sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders, a vivement déploré la volte-face du futur candidat républicain, Donald Trump. Ce dernier, après avoir donné son accord sous condition à un débat avec le sénateur, a finalement décidé de faire machine arrière, vendredi 27 mai, en jugeant que ce ne serait pas « approprié ». « De quoi avez-vous peur, M. Trump ? », s’est demandé le sénateur. « Ils se dégonflent », a pesté son directeur de campagne, Jeff Weaver. M. Trump avait conditionné sa participation au versement par la chaîne qui le diffuserait de millions de dollars à des œuvres caritatives. Plusieurs médias, attirés par la promesse d’un record d’audience, s’étaient portés sur les rangs.

Cet épisode, qui s’ajoute à des déclarations agressives visant aussi bien son adversaire démocrate, Hillary Clinton, que certaines figures du Grand Old Party, entretient le trouble de la direction républicaine quant au tempérament du milliardaire. Le chef de la majorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell, a semblé répondre à ces inquiétudes, vendredi, en assurant sur CBS que « dans ce pays, il y a des restrictions. On ne peut pas faire tout ce que l’on veut ».

  • La citation du jour

« J’ai combattu Trump, alors je peux dormir la nuit »

Mitt Romney, l’ancien candidat républicain à la présidentielle de 2012, a justifié dans un entretien accordé au Wall Street Journal ses attaques contre le futur prétendant du Grand Old Party à l’élection présidentielle du 8 novembre. « Je comprends que certains puissent être agacés en voyant quelqu’un qui a perdu, un ancien candidat, continuer de parler, a convenu M. Romney, mais je voulais que mes petits-enfants voient que je ne restais pas silencieux face à ce que M. Trump pouvait dire ou faire. » M. Romney a indiqué qu’il ne votera ni pour le magnat de l’immobilier ni pour son adversaire démocrate.

  • La vidéo du jour

Trump Will Not be the Nominee -We will see about that
Durée : 00:46

Le futur candidat républicain a la dent dure. Après avoir obtenu, jeudi 26 mai, le nombre de délégués nécessaire pour être adoubé par la convention de Cleveland, en juillet, le magnat de l’immobilier a publié une vidéo sur son compte Instagram qui compile les déclarations de ses adversaires républicains assurant qu’il ne serait jamais investi.

  • Le chiffre du jour

6 millions

Le futur candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, a assuré qu’il remettra la somme d’environ six millions de dollars au profit des anciens combattants pour le Memorial Day, le jour férié dédié aux soldats, lundi 30 mai. M. Trump avait fait cette promesse dans l’Iowa, au cours d’une levée de fonds organisée le soir même d’un débat télévisé républicain qu’il avait choisi de boycotter. La presse américaine a relevé que M. Trump a précipité la remise de cette somme alors que des enquêtes montraient qu’il avait tardé à faire le don d’un million de dollars qu’il avait promis.

  • La photo du jour

Des manifestants anti-Trump devant un meeting du candidat républicain à San Diego, California, vendredi 27 mai 2016. | MARK RALSTON / AFP

  • A suivre

L’ancien candidat à l’investiture républicaine Marco Rubio a déclenché un torrent de réactions courroucées sur Twitter après avoir dit mercredi 26 mai qu’il serait « honoré » de s’exprimer au profit du futur candidat républicain, Donald Trump, lors de la convention de Cleveland, en juillet. M. Rubio avait multiplié les attaques personnelles au cours de la campagne, qualifiant notamment le magnat de l’immobilier « d’escroc ». Sénateur de Floride, il avait annoncé qu’il ne se représenterait pas cet automne, mais il a paru beaucoup plus hésitant jeudi.