Coupe Davis : France et République tchèque dos à dos avant le double
Coupe Davis : France et République tchèque dos à dos avant le double
Le Monde.fr avec AFP
Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert tenteront samedi d’apporter aux Bleus le deuxième point dans ce quart de finale disputé à Trinec.
L’équipe de France avant le début du quart de finale face à la République tchèque à Trinec. | MICHAL CIZEK / AFP
La République tchèque et la France étaient à égalité une victoire partout à l’issue des deux premiers simples de la rencontre du quart de finale de la Coupe Davis, avant le double, samedi, à Trinec, dans l’est de la République tchèque.
Le double tchèque, à priori Radek Stepanek-Adam Pavlasek, affrontera la paire française Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert, récemment sacrée à Wimbledon. Une incertitude régnait pourtant à Trinec en ce qui concerne le nom de celui qui accompagnera Stepanek.
« Ils ont annoncé Pavlasek, mais on pense que Stepanek sera plutôt accompagné de Vesely. Rosol a toujours été aussi très bon dans le double, estime Mahut. Notre job, c’est de jouer contre tout le monde ».
Les leaders des deux équipes, Jiri Vesely et Jo-Wilfried Tsonga, s’affronteront dimanche, alors que le dernier simple opposera Rosol à Pouille. Le vainqueur de ce quart de finale sera opposé soit aux États-Unis soit à la Croatie en demi-finales.
Minute de silence
La première journée de ce quart de finale avait commencé par une minute de silence, observée en hommage aux victimes de l’attentat de Nice et suivie d’une Marseillaise reprise en choeur par les joueurs et membres du staff de l’équipe de France. « J’ai voulu qu’on nous entende jusqu’à la France », a déclaré le capitaine de l’équipe de France, Yannick Noah.
Dans le premier simple, le leader de l’équipe de France, Jo-Wilfried Tsonga, 10e joueur mondial, a subi une défaite surprise face à Lukas Rosol, N.78, en cinq sets (6-4, 3-6, 4-6, 7-6 (10/8), 6-4).
« On s’est levé, on a appris ce qui s’est passé (à Nice). Ce n’est pas facile de jouer quand il se passe ce genre de choses », a confié Tsonga, après son match. « Malheureusement, je n’ai pas pu ramener ce premier point mais la rencontre continue et on va se battre pour renverser la tendance », a-t-il poursuivi.
Après ce match très accroché d’une durée de 3 h 50, c’est le Tchèque qui paraissait être le plus surpris de tous : « Avant le match, je me disais: +je joue contre Tsonga, surtout il ne faut pas perdre 1-6, 2-6, 1-6. Je n’ai pas de mot pour dire ce qui s’est passé aujourd’hui sur le court », a reconnu Rosol.
Très fort sur le plan mental
« Au cinquième set, je souffrais de crampes, mais heureusement j’ai réussi à prendre son service et le public m’a beaucoup aidé », a-t-il souligné, en allusion à l’atmosphère frénétique dans le « Werk Arena » qui contient 5 000 places.
Très fort sur le plan mental et dominateur pendant la totalité de son match, le jeune Français Lucas Pouille, 21e joueur mondial, s’est imposé contre Jiri Vesely, N.50, en trois sets 7-6 (7/2), 6-4, 7-5, dans le second simple de la journée. « C’était très difficile, Vesely est vraiment un bon joueur, qui a une confiance, et qui a fait de très bon matches à Wimbledon », a résumé Pouille, interrogé par l’AFP. « J’ai essayé de rentrer avec l’idée de jouer, d’imposer mon jeu, de bien servir, d’être présent sur chaque point », a-t-il poursuivi.
Et de rendre hommage à Tsonga : « J’adore Jo, c’est quelqu’un que j’apprécie énormément, je sais qu’il n’a pas fait le match qu’il voulait, mais voilà, on a remis les équipes à une victoire partout, c’est l’essentiel ».