Un kamikaze a fait exploser, lundi 25 juillet, une voiture piégée près d’un barrage au nord de la capitale irakienne Bagdad, faisant 10 morts, ont annoncé des responsables. L’attentat, qui a fait également 36 blessés, a eu lieu à l’entrée de la ville de Khales, selon Hassan Al-Mamuri, un responsable local, et Faris Al-Azzawi, le porte-parole du département de la santé pour la province de Diyala, située au nord-est de la capitale.

Il n’a pas été revendiqué dans l’immédiat, mais les djihadistes de l’organisation extrémiste sunnite Etat islamique (EI) mènent régulièrement des attentats-suicides en Irak. La veille, une attaque-suicide revendiquée par l’EI avait tué au moins 15 personnes dans un quartier chiite de Bagdad.

Les djihadistes visent souvent la communauté chiite, qu’ils considèrent comme « hérétique ». Le 3 juillet, ils avaient perpétré l’un des attentats les plus sanglants qu’ait connu l’Irak avec 292 morts et 200 blessés dans un secteur commerçant du centre de la capitale où de nombreux habitants faisaient leurs courses pour la fin du ramadan.

L’EI s’est emparé de vastes pans du territoire irakien à la faveur d’une offensive fulgurante en juin 2014. Mais les forces gouvernementales ont depuis repris du terrain avec le soutien aérien de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis ainsi que celui de combattants de tribus et de milices locales.